Santé

"On m'a diagnostiqué un cancer de la thyroïde à seulement 39 ans : le symptôme caché qui aurait pu me sauver"

2024-10-01

Jennifer Tyburski, 39 ans, n’aurait jamais pensé que le cancer viendrait frapper à sa porte. En tant que mère active de deux garçons et d’apparence en pleine forme, sa vie semblait équilibrée et sans tracas. Cependant, en avril 2024, un diagnostic est venu bouleverser son quotidien bien rodé : un cancer de la thyroïde. Une révélation qui, bien que choquante, a révélé des signes que Jennifer aurait dû reconnaître plus tôt.

"Je pensais prendre soin de ma santé. Je consommais bio et venais de débuter des cours de gymnastique," confie-t-elle. Tout a changé en décembre 2023 lorsque Jennifer a commencé à ressentir des douleurs dans son cou, accompagnées de l'apparition d'une grosseur inquiétante. Malgré des tests sanguins normaux, elle savait au fond d'elle que quelque chose n’allait pas.

En février 2024, lors de sa routine de soins, Jennifer remarqua une bosse supplémentaire sur son cou. "Je me suis immédiatement dit que j'avais peut-être une thyroïdite de Hashimoto. Je n’ai jamais songé à un cancer !", raconte-t-elle. Sa décision de consulter un spécialiste a été cruciale. Après plusieurs examens, y compris une échographie et une biopsie, le diagnostic a été posé : un cancer papillaire de la thyroïde, le type le plus courant, mais également celui qui peut se propager rapidement.

Le symptôme qu'elle aurait souhaité détecter plus tôt ? Une fatigue anormale. "Je me sentais constamment épuisée, tellement que je m'endormais avec mes enfants en lisant des histoires. Ce n'était pas dans mes habitudes," dit-elle. Bien qu’elle pensait que cela était simplement dû à la vie familiale agitée, elle a réalisé trop tard que cette fatigue pouvait être un signe avant-coureur. Des études montrent que, même des résultats de tests sanguins normaux ne garantissent pas l'absence de maladie ; un fatigue persistante doit être prise au sérieux.

Au moment où le cancer a finalement été diagnostiqué, il s'était déjà propagé dans son cou. Toutefois, la réaction positive aux traitements a été un soulagement. Jennifer a subi une thyroïdectomie – une intervention durant laquelle 69 ganglions lymphatiques ont également été retirés. "J'ai eu la chance de ne souffrir d'aucune complication vocale après une opération aussi longue," ajoute-t-elle, exprimant sa gratitude pour sa guérison.

Il est essentiel de rester vigilant face aux symptômes souvent minimisés, car une détection précoce peut faire toute la différence. Jennifer incite tous les lecteurs à ne jamais ignorer les signaux de leur corps et à consulter dès le moindre doute. Une fatigue inexpliquée ou tout changement physique devrait alerter, car comme le dit Jennifer : "J’aurais voulu reconnaître ces signes avant qu'il ne soit trop tard."