Comment parviendra-t-on à réaliser un exploit face à une équipe invincible ? La réponse est simple : en osant rêver. Chaque joueur, chaque entraîneur qui croise le chemin du PSG doit nourrir cet espoir, car rêver est crucial dans la vie.

Mais ensuite, la réalité s'impose. Pour obtenir un résultat positif, notre équipe doit donner le meilleur d'elle-même. Cependant, nous sommes bien conscients que même à 100 % de nos capacités, cela pourrait ne pas suffire contre un adversaire tel que le PSG.

Est-ce le bon moment pour les affronter ?

La question demeure. J'aurais préféré les voir décrocher de larges victoires lors de leurs derniers matchs de Ligue 1. En analysant leur performance, il est évident que ce n'est le bon moment pour quiconque. Face aux dix premières équipes, le PSG a enregistré 15 victoires et un match nul cette saison, dont le 1-1 contre nous le 6 octobre.

Qu'est-ce qui a changé depuis le début de la saison ?

Tout ! Leur jeu collectif, l’animation, les permutations, les sorties de balle, le pressing, le contre-pressing : tout est bien plus affûté comparé à leurs premiers matchs.

Sur quoi pouvez-vous vous appuyer pour le match à venir ?

Les équipes ont évolué, et la nôtre comme la leur aussi. Ce match d’octobre appartient au passé. Ce sera un affrontement nouveau, mais extrêmement captivant à disputer. Nous faisons partie des rares équipes capables de nourrir des espoirs contre Paris. Chaque match est une opportunité à saisir et j'aborde cette rencontre avec une immense envie, conscient cependant des défis qu'elle comporte.

Des choix tactiques à prévoir ?

Absolument. L'adversaire impose des ajustements dans ma composition d'équipe. Nous devons nous préparer à courir davantage, sans le ballon, plus que d'habitude. Être en mesure de jouer sous pression, avec des joueurs capables de se projeter et de conserver le ballon devient crucial. Je prends tout cela très au sérieux.