
Paris-Roubaix : Une Française peut-elle enfin conquerir l'Enfer du Nord ?
2025-04-12
Auteur: Philippe
Une quête de podium insatisfaite
Pour la cinquième édition féminine de Paris-Roubaix, les cyclistes françaises espèrent briser une malédiction persistante : zéro présence sur le podium depuis le début de cette compétition. Ce samedi 12 avril pourrait bien marquer un tournant décisif pour le cyclisme tricolore.
Les espoirs placés sur Pauline Ferrand-Prévot
Le nom qui émerge avec force est celui de Pauline Ferrand-Prévot. La championne olympique de VTT, de retour sur la route, a impressionné avec une superbe seconde place lors du Tour des Flandres récemment. Paul Brousse, le sélectionneur de l’équipe de France féminine, mise sur elle : "Cette année, c'est peut-être la bonne chance pour nous faire briller au classement."
Des atouts indéniables
Audrey Cordon-Ragot, qui a terminé huitième lors de l'édition de 2021, évoque les qualités techniques et tactiques de Ferrand-Prévot, lui donnant un sérieux avantage sur les pavés. Selon elle, "Pauline se positionne comme une prétendante incontournable à Paris-Roubaix, en dépit de son manque d'expérience sur ce type de parcours."
Victoire Berteau et Marion Borras en embuscade
Une autre coureuse à suivre est Victoire Berteau de l’équipe Cofidis. Originaire de la région, elle adore les pavés mais arrive avec une blessure au poignet. Son état de forme sera déterminant, car elle aspire à la victoire. Marion Borras également, cinquième en 2024, pourrait bien se distinguer aux côtés des autres favorites françaises.
Un défi psychologique et technique
Le parcours de Paris-Roubaix est réputé pour sa difficulté technique et son exigence physique. La Belge Lotte Kopecky, tenante du titre, sera le principal adversaire à abattre, accompagnée de la sprinteuse néerlandaise Lorena Wiebes. Les cyclistes françaises doivent également faire face à la pression mentale imposée par un circuit exigeant.
Optimisme et ambition pour les Bleues
Malgré tous ces défis, l’ancienne coureuse Cordon-Ragot reste confiante pour les tricolores : "Roubaix, c'est 50% de jambes et 50% de chance. Nous avons des coureuses talentueuses qui sont prêtes à saisir leur opportunité." Ce samedi, les yeux seront rivés sur ces athlètes déterminées, prêtes à faire flotter le drapeau français haut dans l'Enfer du Nord.