Nation

«Peu de Français peuvent donner les noms et le nombre de Français juifs retenus en otages par le Hamas»

2024-10-06

Selon un entretien captivant, l'auteure Rachel Binhas dépeint une réalité préoccupante concernant la perception des otages français après l'attaque tragique du 7 octobre 2023. Elle note que sur les 43 victimes, peu de Français semblent les connaître ou se soucier de leur sort. Cela soulève une question alarmante sur l'identité collective et la mémoire nationale.

Binhas affirme que ces victimes ont été, en quelque sorte, « gommées » de nos débats politiques. Dans un contexte où d'autres affaires d'otages, comme celle d'Ingrid Betancourt, avaient suscité une vive réaction du public, il est déconcertant de voir ce silence autour des otages juifs français.

Elle exprime son inquiétude face à ce manque de reconnaissance, ajoutant que cela pourrait refléter des tensions sous-jacentes au sein de la société française, notamment en ce qui concerne la mémoire de la Shoah et les résonances contemporaines des conflits au Moyen-Orient.

Dans un contexte plus large, les sociétés évoluent et leurs rapports à l'histoire influencent certainement les discussions actuelles sur l'identité et l'appartenance. La voix de Rachel Binhas rappelle à chacun l'importance d'une mémoire inclusive et d'un dialogue ouvert sur la diversité des expériences humaines.

Alors que les otages sont souvent au cœur des préoccupations sécuritaires, la question de leur humanité et des histoires individuelles derrière ces chiffres reste cruciale. Il est grand temps d'appeler à la justice et à la solidarité. Que pouvons-nous faire pour remédier à ce silence ? C'est un appel à l'action pour tous.