Des menaces alarmantes ciblent les juges

« Il faut la tuer, cette chienne » ; « Cette juge rouge doit disparaître » ; « Pas de jugement pour eux, juste des exécutions à faire »... C'est avec une frénésie inquiétante que des membres de l'extrême droite s'en prennent à Béatrice de Perthuis, présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Dans sa boîte mail professionnelle, elle a reçu des menaces explicites, y compris un cercueil.

Une décision qui dérange l'extrême droite

Pourquoi une telle haine ? À 63 ans, cette juge a osé condamner Marine Le Pen à deux ans de prison ferme pour détournement de fonds publics, une décision qui semble avoir exacerbé la colère des partisans de l’extrême droite, affectant gravement les chances de Le Pen pour la présidentielle de 2027. La femme politique a d’ailleurs décidé de faire appel de cette décision.

Un harcèlement numérique inacceptable

Sur les réseaux sociaux, les attaques se multiplient. Les « haters » révèlent son visage, son adresse et diffusent des commentaires virulents, l’accusant d’être une « juge gauchiste » qui a pourtant exprimé son admiration pour Eva Joly, une célèbre juge anticorruption et ex-candidate écologique.

Un climat de peur pour les magistrats

Cette affaire soulève de vives inquiétudes sur la sécurité des magistrats en France. Alors que certains conspuent ouvertement les décisions de justice, le danger pour ceux qui se dressent contre les abus de pouvoir est de plus en plus évident. Il devient urgent de protéger ces gardiens de la justice, face à des menaces qui semblent s'intensifier.

Conclusion inquiétante

Le climat actuel, teinté de violences verbales et de menaces, soulève des questions cruciale pour l'intégrité de la justice en France. Les attaques contre les juges ne sont pas seulement une atteinte personnelle, mais également une menace pour l'état de droit et la démocratie elle-même.