Premières notes de frais : La course de voile atteint un nouveau niveau d'intensité !
2024-11-28
Auteur: Léa
Est-ce que vous ressentez ce frisson également ? Juste au moment où notre cartographie se met à jour, on peut sentir l'excitation palpable : quel sera le prochain exploit de nos foilers intrépides qui n'ont vraiment pas froid aux yeux ? Sébastien Simon du Groupe Dubreuil semble être le moteur de cette course, prenant la seconde place à Thomas Ruyant (VULNERABLE) en un clin d'œil. Quelle performance éblouissante, notamment lorsqu'on réalise qu'il a rattrapé près de 40 milles sur le leader en seulement 20 heures !
Romain Attanasio, de son côté, maintient le cap sur son IMOCA Fortinet-Best Western, mais il est toujours à 900 milles derrière le peloton de tête. Les neuf premiers bateaux naviguent à plus de 22 nœuds de moyenne, ce qui suscite de nombreuses questions : comment les marins ressentent-ils le besoin d'adrénaline quand ils revoient la terre ferme ? S'ennuyent-ils lorsque les vagues de l'Atlantique ne les bercent plus ? S'offrent-ils des escapades dans des parcs d'attractions pour retrouver l'excitation des hautes vitesses ? Cela soulève des doutes sur leur capacité à apprécier notre existence terne.
En attendant, les marins viennent de faire le deuil de leurs réserves de nourriture. Après 18 jours atlantique, les vivres présents à bord subissent leurs premières déconvenues. Sébastien Marsset (Foussier, 31e) n'a pu s'empêcher de montrer sa miche de pain moisi, tandis que Romain Attanasio a connu une intoxication alimentaire. Bien qu'il se sente mieux aujourd'hui, il reste prudent sur la cause de ce malaise.
Dans cette course du Vendée Globe, le skipper de Fortinet-Best Western est dans les derniers soubresauts d’une dépression qui l’a propulsé vers l’avant. Pendant ce temps, les navigateuses Samantha Davies (Initiatives-Cœur, 10e), Clarisse Crémer (L'Occitane en Provence, 11e) et Justine Mettraux (Teamwork - Team SNEF, 13e) continuent de briller, ayant déjà pris un bon départ. Attanasio prévoit d'aborder le Cap de Bonne Espérance dans quelques jours, marquant un léger refroidissement : "Pour la première fois, je dois fermer mon sac de couchage et enfile une petite polaire," dit-il.
Cependant, Arnaud Boissières (La Mie Câline, 20e), encore à 700 milles, n'est pas en reste. Il souligne que même avec des foils performants, naviguer au bon endroit est essentiel. Avec des conditions météo incertaines à venir, le marin sait qu'il doit rester concentré. Sur sa route, il se rappelle également Jean Coadou, une figure emblématique de la course au large, dont le départ a laissé un grand vide dans le milieu marin. "Jean était un homme formidable, toujours à l'écoute," déclare-t-il, rendant hommage à un homme qui a beaucoup apporté au monde du nautisme.
L'intensité de cette course, mêlée aux défis quotidiens des navigateurs, promet des rebondissements surprenants et des histoires poignantes à découvrir dans les jours à venir. Restez connectés pour suivre cette incroyable aventure sur les mers de l'Atlantique !