Le 31 mars 2024, Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National (RN), sera jugée pour son rôle dans une affaire de détournement de fonds européens. En effet, cette enquête, qui remonte à 2015, a abouti à son procès, où elle comparait aux côtés de 24 autres personnes, notamment Louis Aliot et Julien Odoul, tous soupçonnés d'avoir orchestré un système frauduleux entre 2004 et 2016.

Le ministère public a demandé à l'issue des débats cinq ans de prison pour Le Pen, dont deux ans ferme aménageables, une amende de 300 000 euros et cinq ans d'inéligibilité, avec exécution immédiate en cas de condamnation. Cela signifie que la peine s’appliquerait même en cas d’appel, un élément qui pourrait bouleverser le paysage politique français à venir.

Cette affaire, qui implique un préjudice estimé à près de 7 millions d'euros, concerne des fonds destinés à financer des assistants parlementaires, détournés pour soutenir les activités politiques du parti d'extrême droite. La décision du tribunal pourrait avoir des conséquences significatives non seulement sur l'avenir politique de Le Pen, mais également sur celui de son parti dans un climat électoral déjà tendu.

En parallèle, des journalistes tels que Laura Motet du Monde, poseront des éclairages sur les détails de cette affaire, alors que Clément Guillou, expert politique, analysera les implications de ce procès sur la scène politique française. Soyez prêts, cet événement pourrait bien redéfinir le futur du Rassemblement National et de son inévitabilité sur la scène politique française.