Dans un contexte de tension grandissante au Proche-Orient, l'armée israélienne a annoncé avoir frappé environ trente cibles dans le sud du Liban en ce mardi 26 novembre. Ces opérations militaires interviennent alors qu'un possible cessez-le-feu est actuellement en discussion, suscitant l'espoir d'une pause dans les hostilités.

Les frappes israéliennes se poursuivent alors que le cabinet de sécurité israélien s'apprête à se prononcer dans l'après-midi sur un accord de trêve, alimenté par des efforts de médiation intensifiés de la part des États-Unis et de la France. L'Allemagne a exprimé son optimisme, déclarant qu'une trêve conforme à la résolution 1701 de l'ONU semblait à portée de main.

John Kirby, porte-parole du Conseil de Sécurité Nationale américain, a également partagé un message d'espoir, estimant que les discussions évoluent dans une direction positive, tout en prévenant qu’aucun accord n’est définitif tant que les discussions ne sont pas entièrement scellées.

La France, fortement engagée dans ces négociations, a souligné que des progrès significatifs avaient été réalisés et a appelé à une rapide adoption d'un nouveau cadre pour mettre fin aux combats.

Cependant, des divisions au sein du gouvernement israélien se font jour. Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a exprimé son opposition à un cessez-le-feu, qualifiant cette option de "grosse erreur", malgré les signaux internationalement favorable.

Les frappes israéliennes ne sont pas restées sans conséquences tragiques. Un bombardement a touché un bâtiment à Beyrouth, abritant des personnes déplacées, faisant au moins trois morts. D'autres frappes ont également frappé des régions clés du Hezbollah, comme les banlieues sud de la capitale, où des évacuations ont été ordonnées par l'armée israélienne.

Alors que la situation semble évoluer rapidement, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, doit également s'exprimer devant la presse ce soir, promettant de clarifier les mesures stratégiques à venir. La communauté internationale scrute attentivement ces développements, espérant qu'une trêve permettra de réduire les souffrances des civils pris au piège entre les deux camps.

L'ONU a, de son côté, appelé à un cessez-le-feu permanent au Liban, en Israël et à Gaza, soulignant que la seule voie vers un apaisement durable passe par un arrêt immédiat des hostilités sur tous les fronts. Alors que les discussions se poursuivent, de nouvelles tensions pourraient encore affecter les espoirs d'une paix durable dans la région.