Une situation alarmante. C’est ainsi que Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain, a décrit la nécessité de quitter le Parc des Princes lors d’une interview avec RMC au Campus de Poissy. Initialement, le PSG avait envisagé d’acheter le stade de la Porte de Saint-Cloud pour l’agrandir et le moderniser, mais cette option a été refusée par la Mairie de Paris. Depuis plusieurs mois, Al-Khelaïfi a clairement exprimé son souhait de construire un nouveau stade, conforme aux standards modernes des grands clubs européens.

« J’aime beaucoup le Parc des Princes. Tout le monde l’aime. Si je faisais appel à mon cœur, nous ne partirions pas. Mais aujourd’hui, avec la tête, je constate que tous les autres clubs européens disposent de stades de 100, 90 ou 80.000 places. On en a besoin, sinon, on est morts ! », a-t-il déclaré lors de l’émission Rothen s’enflamme.

Relancé sur cette notion de « vie ou de mort », Al-Khelaïfi a insisté : « Oui, c’est la réalité. On est en France mais on joue aussi en Europe, et nous souhaitons briller en Ligue des champions chaque année. Si nous voulons atteindre le même niveau que les autres clubs, et respecter le fair-play financier tout en satisfaisant nos supporters, un nouveau stade est essentiel. Il est impossible de continuer avec ce stade actuel. Nous n’avons pas d’autre solution ! »

Actuellement, il n’y a aucune communication entre le club et la Mairie de Paris. La Région Île-de-France essaie d’aider le PSG à trouver un nouvel emplacement, mais la tâche se révèle complexe. Pour le moment, la situation reste figée. Comme le rapportait Le Figaro, les champions de France en titre espèrent rester dans l’ouest parisien.

Al-Khelaïfi a également précisé qu’il se résignait à un départ « à contrecœur ». « La première personne à souffrir de cette décision, c’est moi. Mais nous n’avons pas le choix, la ville ne me laisse pas d’alternative. C’est la ville qui décide que nous devons partir, pas nous. Ce n’est pas notre stade, que puis-je faire ? » a-t-il ajouté. Le PSG a un bail lui permettant d'occuper le Parc des Princes jusqu'en 2043.

Dans un contexte où le club vise de nouvelles ambitions sportives, la question de l’infrastructure reste cruciale pour son avenir. Pour certains observateurs, ce vent de changement pourrait également marquer le début d'une nouvelle ère pour le PSG, qui rêve de rivaliser avec les plus grands clubs d’Europe.