Affaires

Réformes fiscales : La ministre des Comptes publics vise 40 milliards d'économies !

2025-04-19

Auteur: Pierre

Une mission vitale pour l'avenir de la France

Dans un contexte économique tendu, le gouvernement s'engage à "redonner des marges de manœuvre à la France" pour financer des priorités essentielles comme l'éducation, la santé et la défense. La ministre Amélie de Montchalin, responsable des comptes publics, est désormais en quête de 40 milliards d'euros d'économies. Car c'est simple : continuer à lever des impôts n'est pas une option, comme elle l'affirme, "nous sommes déjà le pays avec le record mondial en matière d'impôts !"

Lutte contre les abus : la fraude sociale dans le viseur

Avant d'apporter des coupes budgétaires, la ministre met en avant la nécessité de réduire les dépenses liées aux abus. En effet, la hausse des arrêts maladie – une augmentation de 25 % depuis 2021, entraînant des dépenses de 10,2 milliards d'euros en 2023 pour la Sécurité sociale – est particulièrement préoccupante. Montchalin souligne que ces arrêts sont souvent devenus la "réponse" inappropriée à "des conditions de travail dégradées" que doivent améliorer les employeurs, qu'ils soient publics ou privés. Elle insiste sur le fait que les fraudeurs ne peuvent pas profiter du système sans en subir les conséquences.

Une révision des aides publiques

Dans cette lutte, elle prévoit de revoir MaPrimeRénov’, une aide publique ciblant la rénovation de logements, où de nombreuses fraudes ont été signalées, parfois à hauteur de millions d'euros. Le message est clair : tous les abus doivent être stoppés.

Les niches fiscales dans le viseur 

Les niches fiscales, qui coûtent 25 % du rendement des impôts chaque année avec un total de 467, ne seront pas épargnées. La ministre a exprimé son intention de supprimer "au moins 50" de ces dispositifs. Parmi eux, l'abattement fiscal dont bénéficient les retraités, permettant une déduction de 10 % lors de leur déclaration, est particulièrement visé. Montchalin argue qu'il est insoutenable de continuer à faire peser le fardeau financier sur les actifs pour soutenir les dépenses sociales liées au vieillissement.

Un débat controversé sur les retraités

Si cet abattement était abandonné, cela entraînerait, sans aucun doute, une hausse de l'impôt sur le revenu pour certains retraités, voire les rendrait imposables. Gilbert Cette, président du Conseil d’orientation des retraites (COR), ainsi que Patrick Martin, président du Medef, ont déjà fait part de leur soutien à cette suppression, qualifiant cette mesure d'"aberrante".

La ministre de Montchalin semble donc prête à tout pour atteindre ses objectifs, marquant ainsi un tournant décisif dans la gestion des finances publiques en France. Les discussions s'annoncent tendues, mais nécessaires pour l'avenir du pays.