Rémi Féraud, sénateur socialiste de Paris, est en course pour succéder à Anne Hidalgo, qui le soutient pour l'élection de 2026.

Sa candidature a surpris beaucoup de personnes, même dans son propre camp. Rémi Féraud explique : « Ma candidature vient de loin. J'y ai réfléchi cet été avec mes proches et j'en ai discuté avec Anne Hidalgo dès qu'elle m'a annoncé qu'elle ne se représenterait pas, juste après les Jeux paralympiques. Je respecte les agendas de chacun et j'ai toujours été au service du collectif. C'est ma personnalité et ma vision de la politique. »

Lorsque l'on compare sa démarche à celle d'Emmanuel Grégoire, l'ancien premier adjoint d'Hidalgo qui se présente également, Féraud souligne une différence fondamentale : « Il a décidé de s'éloigner d'Anne Hidalgo et de l'Hôtel de Ville en devenant député. Faire un choix signifie s'engager pleinement. On ne peut pas courir deux lièvres à la fois, surtout à l'approche d'une dissolution probable cet été. J'espère qu'il finira par soutenir ma candidature. »

Au cœur de son discours, Rémi Féraud insiste sur l'importance de l'unité au sein de la gauche. « Nous avons besoin de rassembler nos forces pour répondre aux défis majeurs que notre ville rencontre, comme la crise du logement, l'écologie, et la sécurité. Paris doit rester un modèle de diversité et d'inclusion. »

La concurrence pour la succession d'Hidalgo s'intensifie, mais Féraud reste convaincu que l'esprit collectif et l'ouverture d'esprit guideront sa campagne. « Je suis clairement de gauche, mais je ne suis pas sectaire. La politique doit être une invitation à dialoguer et à rassembler. »

Alors que la campagne se prépare, de nombreux observateurs se demandent si cette stratégie saura séduire les électeurs parisiens. Les prochaines élections municipales s'annoncent plus que jamais déterminantes pour l'avenir de la capitale française.