Technologie

Révolution dans la sécurité : la vidéosurveillance algorithmique adoptée par le gouvernement Barnier !

2024-10-02

Révolution dans la sécurité : la vidéosurveillance algorithmique adoptée par le gouvernement Barnier !

La vidéosurveillance algorithmique, qui utilise des caméras "intelligentes" pour détecter automatiquement des situations à risque, va prochainement être généralisée par le gouvernement de Michel Barnier. Cette méthode a été mise à l'épreuve lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, avec des résultats prometteurs, selon des sources proches du dossier.

Lors de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre Barnier a exprimé son souhait d'adopter de façon permanente la méthode testée durant les JO, votre sécurité étant désormais au centre des priorités gouvernementales. À travers la loi JOP, adoptée en avril 2023, ce système de surveillance a également été utilisé lors de grands événements comme les concerts de Depeche Mode, Black Eyed Peas ou encore Taylor Swift, ainsi qu'à Roland-Garros.

Concrètement, cette technologie associe des logiciels sophistiqués à des caméras de surveillance, permettant de détecter en temps réel des comportements jugés suspects avant de notifier un opérateur de la sécurité. Lors des JO, 185 caméras fixes avaient été déployées dans la région parisienne, illustrant l'ambition du gouvernement de renforcer la sécurité publique.

Support de la généralisation par les autorités

Jusqu'à présent, le ministère de l'Intérieur avait affirmé que l'expérimentation prendrait fin avec les Jeux olympiques. Toutefois, la réalité est que la législation permet déjà une extension jusqu'au 31 mars 2025. La tendance actuelle tend à intégrer cet usage dans le droit de manière permanente, une initiative soutenue par le préfet de police de Paris, Laurent Nunez.

Les premières évaluations indiquent des résultats positifs, bien qu'il reste des axes à améliorer, notamment dans la détection des armes, des départs de feu ou des objets abandonnés. Un comité d'évaluation des caméras algorithmiques doit rendre un rapport d'ici la fin de l'année pour peaufiner ces technologies. Cependant, cette évolution suscite des inquiétudes chez les défenseurs des libertés, qui craignent une surveillance omniprésente, malgré l'engagement du gouvernement à ne pas utiliser la reconnaissance faciale dans ce cadre.

Dans un monde où la sécurité est souvent priorisée sur la liberté individuelle, la question se pose : à quel point serons-nous surveillés ? La réponse réside dans la prochaine évolution de notre législation et dans le rapport à venir, qui déterminera les futures orientations de cette vidéosurveillance algorithmique.