Technologie

Révolution ou cauchemar ? L'IA britannique pour prédire les meurtres dévoilée !

2025-04-12

Auteur: Léa

Le futur de la sécurité ou une intrusion insupportable ?

Le gouvernement britannique fait un pas audacieux vers un futur controversé en mettant au point une intelligence artificielle capable de prédire les crimes avant qu'ils ne se produisent. Pendant deux ans, ce projet, initialement connu sous le nom de "Projet de prédiction des homicides", a été développé dans le plus grand secret. Les ambitions de cette technologie semblent être inspirées par des œuvres de fiction, comme la série culte "Person of Interest", où des algorithmes surveillent les citoyens afin d'éviter les catastrophes criminelles.

Un programme basé sur des données massives !

Le ministère de la Justice britannique a investi des ressources considérables dans cette IA, qui analyse près de 500 000 dossiers de citoyens. Ces informations comprennent non seulement le nom, le sexe et l'âge, mais aussi des données plus sensibles telles que les antécédents médicaux, les addictions et les préoccupations de santé mentale. Les spécialistes estiment que ces éléments pourraient offrir un puissant potentiel prédictif.

Des débuts jugés inquiétants

Bien que le programme soit en phase pilote, aucune condamnation n'a encore été rapportée parmi les personnes analysées, ce qui soulève des questions sur son efficacité et son éthique. Une telle technologie pourrait-elle réellement détecter les menaces ou représenter une violation des droits d'une population ciblée ?

Des voix s'élèvent contre cette dérive technologique

Sofya Lyall, chercheuse à l'organisation Statewatch, critique ouvertement l'impact potentiel de cette IA, la qualifiant d'"intrusive et alarmante". Le projet fait appel à des caméras de surveillance, des communications et des réseaux sociaux pour évaluer les risques. Cependant, les préoccupations éthiques concernant la vie privée et le consentement des citoyens s'intensifient.

Un avenir dystopique se dessine ?

Cette initiative a été qualifiée par des experts de "dystopique" et de "terrifiante", craignant qu'elle ne renforce la discrimination systémique du système judiciaire. Alors que le gouvernement défend sa démarche comme une avancée pour la sécurité publique, le débat public sur les dangers d'une surveillance omniprésente n'est pas près de s'éteindre.