Monde

Russie : Une journaliste échappe à la répression et se retrouve en fuite

2025-04-21

Auteur: Emma

Ekaterina Barabach : Une journaliste en cavale !

Ekaterina Barabach, journaliste et critique de cinéma russe, est devenue la cible d'une chasse à l'homme après avoir été placée sous assignation à résidence pour avoir diffusé des "fausses informations" sur l'armée russe. Selon le service pénitentiaire de Moscou, elle est désormais présumée en fuite et figure sur la liste des personnes recherchées.

Une répression sans précédent contre les voix dissidentes

La Russie intensifie sa répression contre les critiques du régime de Vladimir Poutine, surtout ceux dénonçant l'invasion de l'Ukraine qui a débuté il y a plus de trois ans. Un grand nombre de journalistes ont été arrêtés pour avoir osé mettre en lumière les atrocités de la guerre.

Une fuite révélatrice

Le 13 avril, des agents du Service pénitentiaire fédéral russe ont détecté, via un dispositif de surveillance électronique, que Barabach avait enfreint son assignation à résidence. Lorsqu’ils se sont rendus à son domicile, la journaliste était introuvable, entraînant immédiatement son inscription comme personne recherchée.

Des accusations graves et des peines lourdes

À la fin février, un tribunal de Moscou avait ordonné l'assignation à résidence de Barabach, une Ukrainienne d'origine, après l'avoir accusée de "diffusion publique de fausses informations" sur l'armée. Elle avait exprimé son indignation sur les bombardements en Ukraine : "Vous avez rasé des villes entières et tué des centaines d'enfants."

Risque de 10 ans de prison

Si elle est reconnue coupable, la journaliste risque jusqu'à dix ans de réclusion. Les autorités russes, depuis le début de la guerre, multiplient les arrestations pour des accusations comme l'espionnage, la trahison et le "discrédit de l'armée", souvent avec de lourdes peines à la clé.