Tous les patients aspirent à recevoir le meilleur soutien lors de leur parcours de santé. Pourtant, il arrive parfois que certains médecins échouent à communiquer efficacement, ce qui peut aggraver l'état émotionnel des patients. Une étude de chercheurs de l'Université A&M du Texas, récemment publiée dans la revue 'Science Direct', met en lumière des phrases à éviter tout en proposant une communication empreinte d'empathie.

Les mots jugés néfastes, qualifiés de 'never words', se révèlent non seulement inutiles, mais peuvent aussi porter atteinte au moral des patients. Voici les phrases à éviter, ainsi que des alternatives constructives pour une interaction plus positive.

1. « Nous avons épuisé toutes nos ressources. »

Cette phrase peut être particulièrement décourageante pour un patient. Il est préférable de dire : **« La thérapie actuelle n'a pas donné les résultats escomptés, mais nous allons explorer d'autres options pour améliorer votre santé. »**

2. « Le malade ne va pas aller mieux. »

Un pronostic négatif peut être dévastateur. Un médecin devrait dire : **« Je crains qu'il n'y ait pas d'amélioration possible, mais nous allons travailler pour assurer le meilleur confort possible. »**

3. « Doit-on tout tenter ? »

Cette question peut sembler suggérer un manque de foi dans le traitement en cours. Une meilleure approche serait : **« Discutons ensemble des options et des étapes à envisager pour la suite. »**

4. « Tout va bien se passer. » ou « Ne vous inquiétez pas ! »

Bien que l'intention soit bonne, ces phrases n'apportent pas de réconfort réel. Mieux vaut dire : **« Je suis ici pour vous accompagner à chaque étape et je prendrai vos inquiétudes au sérieux. »**

5. « Combat » ou « bataille ».

Utiliser ces termes peut mettre une pression inutile sur le patient. Une alternative plus empathique serait : **« Ensemble, nous allons affronter cette maladie et trouver les meilleures façons d'y faire face. »**

6. « Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de consulter ? »

Ce type de questionnement peut créer un sentiment de culpabilité. Dire plutôt : **« Vous avez fait le bon choix en venant ici aujourd'hui. »** peut beaucoup aider.

7. « Qu'ont dit ou fait les autres médecins ? »

Remettre en question les avis des autres n'aide pas à établir la confiance. Il est plus constructif de dire : **« Je suis content que vous ayez cherché un deuxième avis. Concentrons-nous sur ce que nous pouvons faire maintenant. »**

En somme, la clé d'une bonne communication médicale réside dans l'empathie et le soutien, tout en restant ancré dans la réalité des situations. Les patients doivent se sentir compris et soutenus, car chaque mot progresse vers une meilleure guérison. Ne perdez pas de vue ces conseils essentiels pour établir une relation basée sur la confiance avec vos patients, car des mots bien choisis peuvent faire toute la différence.