Scandale à Genavir : Témoignages glaçants d'anciennes salariées face au comportement troublant d'un commandant
2025-04-22
Auteur: Pierre
Des regards qui glacent le sang
« Il avait des regards insistants et un comportement bizarre. Lors de notre premier entretien, j'ai immédiatement ressenti un malaise. Ce commandant, qui était mon supérieur, avait 25 ans de plus que moi et son attitude était loin d'être professionnelle, c'était troublant. » Ainsi se livre une ancienne salariée de Genavir, secouée par ses souvenirs.
La peur omniprésente en mer
Une autre officier, qui a servi aux côtés de ce même commandant, partage son traumatisme. « J'avais l'impression d'être constamment surveillée à bord. J'ai eu l'occasion de travailler avec vingt commandants différents, mais c'est le seul qui se permettait de venir sur la passerelle sans se présenter, jour et nuit. Ses compliments sur mon travail étaient à la fois flatteurs et dérangeants, créant une atmosphère de malaise. »
Des mises en garde troublantes lors des réunions
Cette jeune femme évoque une réunion d'équipage où le commandant a lancé, avec un sourire narquois : « Faites attention de ne pas vous laisser distraire par de jolies scientifiques, je ne veux pas d'affaires MeToo à bord. » Des mots qui résonnent comme des menaces et qui témoignent d'une culture du silence aux conséquences désastreuses.
La défense controversée du commandant
Interrogé sur ces accusations, l’ancien commandant n'hésite pas à se défendre. « Je souhaite instaurer une atmosphère de cohésion et un management bienveillant. Mes regards insistants visaient simplement à vérifier que l'équipage portait une tenue adéquate. Monter à la passerelle à toute heure est un droit. » Des explications qui laissent perplexes.
Un épisode troublant : les photos prises sans consentement
En ce qui concerne les photos controversées, il se justifie en affirmant qu'il avait été interpellé par la sangle de maintien de l'officier. « Mon intention n'était pas de déranger, mais plutôt de veiller à la sécurité. » Mais la peur qu'il inspire persiste, et il avoue ne pas comprendre pourquoi.
Un changement inévitable à l'horizon ?
Il reconnaît qu'en cas de nouveau commandement, certains mots pourraient ne plus faire partie de son vocabulaire. Concernant la vague #MeToo, il admet : « J'ai voulu éviter un scandale qui nuirait à Genavir. Cela n'a pas fonctionné. » Un témoignage qui mérite d'être scruté, alors que la lutte contre le harcèlement au travail est plus cruciale que jamais.