Mercredi 2 octobre, Hendaye, petite ville des Pyrénées-Atlantiques, a été le théâtre d'un événement qui suscite une vive controverse. Sept militants associatifs et politiques, représentant des organisations telles que Bidasoa Etorkinekin, le syndicat basque LAB, la plateforme politique abertzale EH Bai, ainsi que La France Insoumise (LFI), ont été placés en garde à vue. Cette arrestation s'inscrit dans le cadre d'une enquête pour aide à l'entrée et au séjour de personnes en situation irrégulière, une accusation qui soulève de nombreuses questions sur la solidarité et l'engagement humanitaire dans un contexte de crise migratoire.

Ces militants, qui se sont engagés à soutenir les migrants traversant la frontière, sont désormais confrontés à des accusations sérieuses. Ce geste de solidarité a provoqué une réaction massive de la part de la population locale. Environ 300 personnes se sont rassemblées devant le commissariat d'Hendaye pour montrer leur soutien aux militants. Les manifestants, arborant des pancartes et scandant des slogans tels que "Euskal Herria, harrera herria" ("Pays Basque, terre d'accueil"), ont exprimé leur indignation face à ces arrestations jugées injustes.

Cette situation met en lumière la dichotomie entre les lois sur l'immigration en France et les valeurs de solidarité couramment défendues par de nombreux citoyens. Plusieurs personnalités politiques ont également réagi, dénonçant cette opération comme une criminalisation de l'entraide envers les plus vulnérables. Alors que la crise migratoire continue de sévir en Europe, ces événements soulignent la nécessité d'un débat urgent sur le traitement des migrants et ceux qui cherchent à les aider.

Restez à l'écoute pour les développements de cette affaire qui questionne notre humanité et nos choix politiques.