Le PSG en demi-finale malgré la controverse

Le Paris Saint-Germain a réussi à se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des champions, malgré une défaite serrée contre Aston Villa (3-2) mercredi dernier. Cependant, du côté du club anglais, les accusations de partialité envers l'arbitrage fusent. Les supporteurs parisiens peuvent être rassurés : le résultat du match ne sera pas remis en question. Mais qu'est-ce qui s'est vraiment passé sur le terrain de Villa Park?

Damià Vidagany dénonce un arbitrage clément

Damià Vidagany, le directeur sportif d'Aston Villa, n’y va pas par quatre chemins. Selon lui, l'arbitre espagnol Sanchez Martinez, désigné par l'UEFA, a été bien trop indulgent envers le PSG, permettant à cette équipe déjà en difficulté de trouver des répit. En s’exprimant sur Cadena Cope, Vidagany a pointé du doigt plusieurs décisions qui ont été, selon lui, favorables au PSG.

L'angoisse du temps additionnel

Pour Vidagany, la fin du match a été marquée par une gestion de jeu chaotique. Il critique notamment les trois minutes de temps additionnel, jugées irrationnelles par rapport à la séquence intense des événements. "Le rythme de l'arbitre n'était pas adapté, avec trop de fautes sifflées qui ont stoppé le jeu et favorisé une seule équipe", a-t-il déclaré. Et concernant le temps additionnel, il n'hésite pas à le qualifier de "plaisanterie", déplorant l'attitude arrogante du quatrième arbitre lorsqu'il lui a posé des questions.

Un avertissement à l'UEFA

Bien que ce désaccord sur l'arbitrage ne remette pas en cause la qualification du PSG, cela envoie un message clair à l'UEFA, qui n’a pas encore désigné l'arbitre pour la demi-finale entre Arsenal et le PSG. Il serait surprenant qu'un autre arbitre espagnol soit choisi après ces accusations, ouvrant la porte à un débat sur l'impartialité des officiers de match dans des matchs aussi cruciaux.

Conclusion : La tension demeure

La situation créée autour de cet arbitrage illustre les tensions croissantes dans le football de haut niveau, où chaque décision peut avoir des conséquences majeures. Les deux clubs gardent les yeux rivés sur l’évolution des sélections arbitrales futures, prêtes à réagir face aux éventuelles injustices.