Scandale au Festival de la BD d'Angoulême : Ouverture d'une enquête judiciaire pour un viol présumé
2025-04-21
Auteur: Julie
Une enquête judiciaire déclenchée après des accusations graves
Une onde de choc secoue le Festival de la bande dessinée d'Angoulême. En effet, une ex-salariée a porté plainte pour viol, entraînant l'ouverture d'une information judiciaire. Les faits signalés remontent à l'édition 2024, selon les révélations de la procureure de la République, Stéphanie Aouine.
La plainte a été déposée le 12 février dernier dans un commissariat parisien, mais n'a atteint le parquet d'Angoulême que le 11 mars. Ce retard fait déjà l'objet de critiques, soulignant des dysfonctionnements initiaux dans la gestion de ce dossier sensible.
Des accusations lourdes et des réactions en chaîne
La plaignante, ancienne employée de 9eArt+, l'entreprise qui organise ce festival emblématique, a affirmé avoir subi l'agression le 26 janvier 2024 lors d'une soirée liée à l'événement. Son avocat, Arié Alimi, a salué l'ouverture de l'enquête : "Nous sommes satisfaits que l’instruction pénale commence, surtout après les premiers problèmes rencontrés dans l’enquête."
L’ancienne salariée, qui a été licenciée le 14 mars 2024, a également saisi le conseil des prud’hommes de Paris, jugeant son licenciement "consécutif" à sa dénonciation.
L'organisation sous pression : Appel au boycott du festival
De son côté, la direction de 9eArt+ a fermement rejeté ces accusations, affirmant avoir toujours respecté ses obligations envers la salariée. Selon eux, le licenciement était justifié par un "comportement incompatible avec l'image de l'entreprise", signalant également des problèmes d'ébriété lors du festival.
Face à cette situation explosive, Arié Alimi espère que 9eArt+ reconnaîtra ses torts. Le festival est déjà sous les projecteurs, ayant été critiqué dans une enquête par L'Humanité, qui dénonce des dérives commerciales et un manque de transparence.
Le futur du festival en jeu
Des voix s'élèvent pour appeler au boycott de la prochaine édition de 2026, invitant le public à réfléchir sur la gestion éthique de cet événement culturel majeur. La situation semble plus complexe que jamais et l’avenir du festival pourrait dépendre des évolutions de cette enquête.