
Scandale au Mexique : Un artiste interdit de chanter ses « narcoballades » et provoque une émeute !
2025-04-13
Auteur: Emma
Un concert qui tourne au cauchemar
Le 11 avril, un concert du célèbre Luis R. Conriquez, connu pour ses « narcoballades » célébrant les narcotrafiquants, a dégénéré en émeute à Texcoco, au Mexique. Les fans, enragés par l'annonce de l'artiste de ne plus interpréter ses chansons controversées, ont réagi avec fureur.
Des huées et des projectiles
Sous les cris de mécontentement, Conriquez a tenté d'expliquer que sa décision était contrainte par la loi : « C’est une loi qu’il faut respecter », a-t-il déclaré. Malheureusement, ses paroles n’ont pas apaisé la foule, qui a commencé à lancer des objets sur scène, provoquant le départ précipité de l’artiste et de ses musiciens.
Des destructions sur scène
La colère des spectateurs s’est intensifiée, entraînant une attaque contre le matériel de scène. Environ vingt fans se sont rués sur la scène, détruisant instruments et équipements sous les yeux des vigiles, qui tentaient désespérément d’intervenir.
Une réaction nécessaire ?
Conriquez, conscient de la situation, a ensuite relayé sur Instagram que sa décision de ne pas chanter ces « narcocorridos » était en réponse à un ordre des autorités. Le chanteur a exprimé son désarroi face à la réaction du public, tout en dénonçant des actes mettant en danger la sécurité de tous.
Un contexte alarmant pour les autorités
Le gouvernement de l'État de Mexico a rapidement confirmé l'incident, assurant qu’aucun blessé n’était à déplorer, et a renouvelé son appel à interdire toute glorification de la violence dans les spectacles. Les « narcocorridos » et leur influence croissante inquiètent les autorités, y compris la présidente Claudia Sheinbaum, qui a lancé un concours de musique pour promouvoir la paix.
Des précédents choquants
Ce n'est pas la première fois que le sujet des narcocorridos crée la polémique. Récemment, un concert à Guadalajara a suscité l'indignation lorsque le groupe Los Alegres del Barranco a projeté des images d’« El Mencho », leader du cartel Jalisco Nueva Generación. En conséquence, les États-Unis ont annulé les visas de travail de ses membres.
Vers un avenir musical incertain ?
Avec des restrictions de plus en plus strictes sur ces genres musicaux à travers plusieurs États mexicains, l’avenir des narcoballades semble sombrer dans l’incertitude. Les municipalités s’engagent à interdire ces références explosives, laissant des artistes comme Conriquez face à un dilemme : plaire à un public fidèle ou se plier à la pression des autorités.