Dans un tournant choquant des événements, Paul Marchant, le directeur exécutif de Primark, a annoncé sa démission ce lundi 31 mars, après une enquête approfondie sur son "comportement" vis-à-vis d'une femme. Cette enquête a été conduite par des avocats externes pour le compte d'Associated British Foods (ABF), la maison mère de Primark, suite à une allégation d'un comportement inapproprié dans un cadre social.

Les détails restent flous, puisque ABF n'a pas fourni d'informations supplémentaires quant à la nature des accusations portées contre Marchant. Dans un communiqué de presse, la direction a affirmé que le directeur sortant avait collaboré à l'enquête et avait reconnu un "mauvais jugement" de sa part, en admettant que ses actions n'étaient pas conformes aux normes éthiques attendues. Il a présenté ses excuses non seulement à la victime présumée, mais également au conseil d'administration d'ABF ainsi qu'à ses collègues.

ABF a réaffirmé son engagement à maintenir un environnement de travail respectueux et inclusif pour tous, où chaque employé mérite d'être traité avec dignité. Le groupe a également exprimé son soutien à la personne ayant signalé ce comportement.

Depuis son arrivée à la tête de Primark en 2009, Marchant a guidé l’entreprise à travers une période d'expansion significative, transformant la chaîne de vêtements à bas prix en un acteur clé du marché. Avec une histoire de succès derrière lui, ce départ inattendu soulève des questions sur la culture d'entreprise chez Primark, qui a été fondée en 1969 en Irlande sous le nom de Penneys.

Pour l’instant, c'est Eoin Tonge, le directeur financier d'ABF, qui assurera l’intérim jusqu'à ce qu'un nouveau directeur soit nommé. Les consommateurs et employés se demandent maintenant quelle direction prendra Primark dans ce climat de turbulences, alors que l’entreprise continue de se développer à l'international.