Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale de l'ancien président américain Donald Trump, ne se défile pas. Lors d'une interview sur Fox News le 25 mars, il a affirmé assumer sa "responsabilité" après qu'un journaliste ait été accidentellement ajouté à un groupe de discussion sur une messagerie sécurisée liée à des frappes américaines au Yémen. Waltz a expliqué qu'il pourrait avoir enregistré le numéro du journaliste, Jeffrey Goldberg, en pensant qu'il appartenait à une autre personne, clarifiant ainsi les circonstances de cet incident embarrassant.

Dans une tournure inattendue, Waltz a qualifié Goldberg de "racaille", ce qui a ravivé le débat sur le comportement des responsables politiques vis-à-vis des médias.

De son côté, Donald Trump a soutenu son conseiller, minimisant l'incident en le qualifiant de "seul pépin en deux mois" et a même qualifié Goldberg de "tordu", évoquant son influence négative en tant que rédacteur en chef de The Atlantic. Cette déclaration ne manquera pas de susciter des réactions, tant chez les journalistes que chez les analystes politiques, soulevant des questions sur la transparence et la responsabilité au sein de l'administration Trump.

"Il fait de son mieux" a déclaré Trump avec un ton de défense, affirmant que Waltz n'avait pas besoin de s'excuser. Pourtant, le président a reconnu que son conseiller devrait probablement éviter d'utiliser la messagerie Signal dans un avenir proche, soulignant ainsi les failles dans les protocoles de sécurité au sein de son équipe.

La question demeure : quelles seront les répercussions de cette erreur sur la confiance du public envers les agences de sécurité nationale ? Alors que l'administration tente de balayer l'incident sous le tapis, les médias et observateurs restent vigilants, attendant des clarifications sur les démarches à venir pour éviter de telles erreurs à l'avenir. Ce scandale pourrait également avoir des implications plus larges pour la politique étrangère américaine, en particulier dans une région aussi volatile que le Moyen-Orient.