Nicolas de Tavernost, ancien président du directoire de M6, ne mâche pas ses mots sur les changements anticipés dans la numérotation des chaînes de télévision, notamment avec l'arrêt programmé de C8 et NRJ12. Dans un entretien publié dans le quotidien "Le Parisien", il souligne que cette situation laisse deux places vacantes qui pourraient redessiner le paysage télévisuel.

Selon Tavernost, les conséquences économiques de ces changements sont notables : "Plus on est loin dans la numérotation, moins on a de recettes publicitaires." Ainsi, il évoque l'importance de se rapprocher des premières chaînes pour capter l'attention des téléspectateurs qui zappent souvent. Dans un contexte où la concurrence est féroce, la visibilité est essentielle pour assurer des revenus publicitaires satisfaisants.

De Tavernost n’hésite pas à se montrer critique envers ceux qui souhaitent modifier des règles établies depuis plus de trente ans. "Pourquoi changer des règles qui existent depuis plus de trente ans ?", s’interroge-t-il, agacé par la situation. Il insiste sur le fait que de nombreuses chaînes ont leur numéro de canal dans leur nom, ce qui démontre une certaine pérennité du système en place.

En passant au crible les ambitions de certaines chaînes arrivées plus tard sur la TNT, il exprime son mécontentement face à leur volonté de doubler les pionniers. Cela soulève la question cruciale de la survie et de la pérennité des chaînes historiques face à une dynamique de marché qui évolue rapidement. Pour conclure, il n'hésite pas à affirmer : ‘Si on remet tout à plat, je veux bien la place de TF1 ou celle de France 2.’

Cette déclaration met en lumière les enjeux stratégiques au sein du paysage audiovisuel français alors que la bataille pour l'attention des téléspectateurs est plus intense que jamais. Quel impact ces changements auront-ils sur nos habitudes de consommation télévisuelle à l'avenir ? Restez à l'écoute.