À l'approche des fêtes de fin d'année, les cheminots de la SNCF brandissent une nouvelle fois le spectre de la grève, menaçant de perturber les voyages des milliers de Français. Les principaux syndicats – CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et CFDT-Cheminots – ont appelé à des actions de protestation dès le 21 novembre. En outre, ils annoncent un mouvement social qui pourrait débuter le 11 décembre et être « illimité et reconductible ». Le ministre délégué aux Transports, François Durovray, a exprimé son indignation, déclarant : « Il est inimaginable que, au moment où les Français cherchent à se rassembler, ils soient privés de voyager. »

Cette menace de grève repose sur plusieurs revendications, dont l'exigence d’un moratoire pour assurer la continuité des services de Fret SNCF. Les récents conflits sociaux ont laissé des marques indélébiles dans l'esprit des usagers, notamment en 2019, où près d'un train sur deux avait été annulé à cause d’un mouvement contre la réforme des retraites. De plus, il y a deux ans, 200 000 passagers avaient été contraints de rester à quai suite à une grève des contrôleurs.

Les perturbations potentielles ne sont pas exclues d'affecter non seulement le transport de passagers, mais également le fret, qui joue un rôle crucial dans l'économie française en maintenant les chaînes d'approvisionnement. Les entreprises dépendent en grande partie de ce service pour le transport de marchandises, et une nouvelle grève pourrait entraîner des conséquences économiques significatives.

Les vacanciers pourraient ainsi faire face à des retards ou des annulations, exacerbant les frustrations alors qu'ils planifient leurs voyages pour célébrer les fêtes de fin d'année. À l'approche de cette période souvent synonyme de retrouvailles familiales, la crédibilité de la SNCF est mise à l'épreuve. Les usagers doivent se préparer à d'éventuelles perturbations, et la question demeure : la situation pourra-t-elle se résoudre avant le début des vacances ?