Une histoire d'amour qui vire au cauchemar

L'histoire de Marie* débute en 2016, tel un conte de fées : un coup de foudre dès la première rencontre. Séduite par cet homme charismatique, elle s'installe rapidement avec lui, rêvant d'une vie de famille. Mais en à peine deux ans, la réalité commence à s'assombrir.

L'emprise invisible des violences psychologiques

Marie, aujourd'hui quadragénaire, réalise que son bonheur se dissout peu à peu. Ses amis s'éloignent, sa famille devient lointaine. L'homme qu'elle aimait, se transforme peu à peu en un tyran affectif : "Il me faisait peur de l'extérieur et je finissais par lui donner les clés de mon bonheur", se remémore-t-elle, illustrant à quel point l'emprise était forte.

Un accouchement révélateur de la souffrance

La naissance de son enfant est un tournant. La réalité oppressive se fait chaque jour plus pesante ; sortir de chez elle devient un véritable calvaire. Quand elle propose d'aller consulter un thérapeute, il balaie sa suggestion d'un revers de main, la rendant responsable de leurs problèmes.

Une quête de liberté, mais à quel prix ?

Malgré le poids des abus, Marie puise dans sa force intérieure et décide de partir avec son enfant, grâce au soutien d'une amie fidèle. Cependant, couper les ponts avec son ancien partenaire n'est pas une option : "Je ne voulais pas priver mon enfant de son père". C'est le début d'une bataille judiciaire difficile pour la garde de son enfant.

Un soutien qui change tout

C'est alors qu'elle rencontre Christelle Leudière, une intervenante sociale, qui devient son phare dans l'obscurité. "Elle m'a préparée à affronter toutes sortes de procédures judiciaires, me faisant découvrir des ressources inconnues", raconte Marie, visiblement reconnaissante.

Des outils pour envisager l’avenir

Cette rencontre marque un tournant positif. Marie reçoit de l'aide de professionnelles, comme des intervenantes du planning familial et des psychologues, qui l'aident à surmonter chaque étape de cette épreuve déchirante. "Elles m'ont donné de l'espoir et des outils pour avancer, malgré la difficulté des circonstances", souligne-t-elle.

Un message d’espoir pour les autres femmes

Aujourd'hui, tout en continuant de recevoir le soutien dont elle a besoin, Marie souhaite partager un message fort : "N'ayez pas peur de demander de l'aide, même si cela signifie franchir la porte d'un commissariat. Si vous voulez vivre, il faut oser demander de l'aide. Personne ne le fera à votre place."

Rester connectée et se battre

Malgré les obstacles, Marie reste déterminée à suivre son chemin. Elle maintient le contact avec sa conseillère, sachant qu'elle sera là si besoin.

Des ressources disponibles pour toutes les femmes en détresse

Pour toute femme confrontée à des violences, des intervenantes sociales sont disponibles selon votre région. Et n'oubliez pas, des numéros d'urgence comme le 17 pour la police et le 3919 pour un soutien national, sont à votre disposition. Ne restez pas seule face à la tempête.