Frappes israéliennes au Liban

L’agence nationale d’information libanaise (ANI) vient de rapporter plusieurs frappes israéliennes dans le sud et l'est du Liban, en particulier à Sour (Tyr), causant au moins trois morts et de nombreux blessés. Par ailleurs, une attaque dans la région de Touline a fait également cinq victimes, dont une enfant, et huit blessés, selon des informations fournies par le ministère de la santé libanais.

Réactions internationales

La France et la Jordanie ont exprimé leurs préoccupations, condamnant les tirs de roquettes qui ont ciblé Israël, tout en appelant le pays à faire preuve de retenue dans ses réponses militaires. Les tensions sont exacerbées par la situation sécuritaire de plus en plus instable, avec des menaces d’escalade de la violence.

Implications régionales

Les Houthistes, opposés à un bombardement américain récent au Yémen, ont également allégué avoir subi des pertes importantes, avec des répliques violentes dirigées contre des installations américaines et des menaces envers Israël.

Réactions du gouvernement israélien

Dans un climat déjà tendu, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, accompagné de son ministre de la défense, Israel Katz, a ordonné une "deuxième vague de frappes" sur des cibles liées au Hezbollah. Cela survient après une première série de frappes qui a été initialement qualifiée de mesures de représailles. L'ANI a rapporté une intensification des bombardements dans des zones ciblées, faisant état d'un mort et de plusieurs blessés.

Manifestations en Israël

Des manifestations ont éclaté en Israël, où l'ancien Premier ministre Yair Lapid a appelé à des grèves à l'échelle nationale si le gouvernement ne respectait pas les directives juridiques émises par la Cour suprême concernant des décisions gouvernementales controversées.

Conséquences humanitaires

Les frappes israéliennes dans la ville de Sour constituent une réponse directe aux récents tirs de roquettes depuis le Liban, et ce cycle de violence soulève de vives inquiétudes tant au niveau régional qu'international. Les habitants de la région, dont une grande partie a été évacuée par crainte d'une escalade militaire, appellent à une résolution pacifique de ce conflit qui dure depuis des décennies.

Réactions du président libanais

Le président libanais, Joseph Aoun, a dénoncé ces attaques en soulignant leur nature agressive et persistante, qui, selon lui, menacent la paix et la stabilité de la région. Des appels à une enquête ont été lancés afin de déterminer les circonstances de ces frappes, qui soulignent les fragilités d'une paix précaire dans un contexte marqué par des hostilités persistantes.

Appels à la retenue

Alors que la violence continue d’escalader, la communauté internationale appelle toutes les parties à faire preuve de retenue pour éviter une guerre totale qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur la population civile des deux côtés de la frontière.