Dans l'émission *C dans l'Air*, Trump est souvent qualifié de tyran fou, une analyse qui peut sembler un peu superficielle. Derrière cette image se cache la question de son approche idéologique. Il agit comme un leader sans personne pour lui rappeler les règles de gestion économique, ce qui inquiète de nombreux observateurs.

Mais soyons clairs : les fluctuations des marchés boursiers peuvent être médiatisées, mais elles ne représentent qu'une partie de l'économie réelle. En France, seulement 6,7 % des ménages détiennent des actions, un chiffre qui n'a pas évolué significativement depuis plusieurs années. Ce petit pourcentage inclut principalement les plus aisés, ceux qui sont généralement en mesure de surmonter les crises économiques.

Aux États-Unis, la situation est encore plus extrême, avec 95 % des actions détenues par seulement 8 % de la population. Par conséquent, même si un effondrement du marché boursier se produit, ceux qui votent pour Trump seraient probablement moins touchés que le reste de la population.

Il est essentiel de noter que lorsque l'on aborde ce sujet à travers les médias, il semble manquer d'analyses constructives. Au lieu d'une explication détaillée, les commentaires sont souvent réduits à des affirmations sans fondement. Cela crée un dialogue superficiel qui ne fait qu'alimenter les tensions au lieu de favoriser une compréhension mutuelle.

Ce type de couverture médiatique est particulièrement dommageable, surtout dans un climat où le débat autour de la mondialisation et de ses conséquences économiques reste d'actualité. Même ceux qui s'opposent fermement à Trump devraient exiger de la part des médias une analyse plus approfondie et moins tendancieuse des enjeux économiques.

Malheureusement, la réalité est que le discours médiatique, par son manque d'objectivité, empêche un véritable débat sur les moyens de naviguer dans les défis économiques contemporains. Au lieu de nourrir les insultes et les diatribes, il serait plus productif de proposer des solutions concrètes qui aideraient les individus et les familles à se préparer pour un avenir incertain. Chaque citoyen devrait réfléchir à sa propre résilience économique et familiale.