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Un an après le 7 octobre : le destin tragique des otages révélés

2024-10-05

Il y a tout juste un an, le 7 octobre 2023, une journée marquante et tragique, des attaques dévastatrices perpétrées par le Hamas ont conduit à la capture de 214 hommes et femmes vivants, ainsi que 37 corps, différentes sources évoquant initialement jusqu’à 268 personnes enlevées. Les proches des victimes ont souffert de l'incertitude pendant des semaines, certains apprenant finalement que leurs proches faisaient partie des victimes non identifiées retrouvées par des anthropologues légistes. Parmi eux, Dolev Yehud, dont le corps a été découvert en juin 2024, avait été à tort considéré comme otage pendant plusieurs mois, alors qu'il n'avait jamais quitté Israël.

Le chiffre des otages a également révélé qu'au moment de leur enlèvement, 37 d'entre eux étaient déjà décédés. Ces corps avaient été utilisés comme monnaie d'échange, ou abandonnés sur les lieux du massacre. Au total, parmi les 214 personnes enlevées, on compte 90 femmes et filles, et 124 hommes, dont de nombreux avaient déjà été témoins d'assassinats au cours de cette terrible attaque.

À ce jour, 33 des 35 mineurs enlevés ont été libérés, mais deux jeunes enfants, Kfir Bibas, âgé de 8 mois, et Ariel Bibas, 4 ans au moment de la captivité, restent portés disparus. Bien que le Hamas ait annoncé la mort du plus jeune, Israël n'a jamais confirmé cette information, alimentant l'espoir que les deux enfants soient encore en vie.

Au cours de l’année écoulée, 155 noms ont été retirés des listes d'otages, dont 49 femmes et 35 hommes, grâce à des négociations ou des opérations militaires. Cependant, le retour de 38 corps a également été enregistré : 14 victimes tuées le 7 octobre, ainsi que d'autres qui avaient perdu la vie en captivité, dont certains tués par erreur par des frappes israéliennes.

Aujourd'hui, 96 noms demeurent sur les listes d'otages, avec 33 cas confirmés de personnes décédées, dont 22 hommes et 1 femme assassinés lors des attaques du 7 octobre, ainsi que plusieurs qui sont morts après avoir été capturés. Parmi eux, des ressortissants d'autres pays tels qu'un Tanzanien et deux Thaïlandais sont également inclus dans la liste des disparus.

L’incertitude plane sur 63 otages officiellement présumés vivants, suscitant des inquiétudes concernant leur état, alors qu'en septembre, Benyamin Nétanyahou aurait insinué que la moitié des otages pourraient déjà être décédés. Cette déclaration a provoqué un émoi parmi les familles touchées. Les 63 otages présumés vivants comprennent des militaires et des civils, dont deux hommes possèdent la double nationalité franco-israélienne, et plusieurs originaires d’autres pays.

En août, la découverte des corps de six otages a déclenché une onde de choc en Israël, provoquant des manifestations et une remise en question du gouvernement Nétanyahou, accusé d'abandonner les otages. Les perspectives de négociations pour une trêve demeurent incertaines, laissant des familles dans la douleur et l'incertitude. Plus qu'un simple chiffre, chaque nom de cette liste est une vie, une histoire, un espoir qui se heurte à la réalité tragique de ce conflit.