Le 1er octobre, un vol d'Air France reliant Paris à Dubaï a été pris dans une situation explosive en survolant l'Irak alors que l'Iran lançait ses premiers missiles sur Israël. Selon LCI, le vol a été identifié comme étant un Boeing 777-300ER, ayant survolé la ville d'Al-Amara à une altitude d'environ 10,5 kilomètres.

Il est important de noter qu'à ce moment-là, le survol du Liban et de l'Iran était déjà suspendu en raison des tensions croissantes dans la région. Air France a précisé que le survol irakien était limité à un corridor spécifique, toutefois, les événements se sont accélérés rapidement alors que des informations alarmantes circulaient sur une potentielle attaque. En réponse, la compagnie a décidé de suspendre le survol de l'espace aérien irakien à 17 heures UTC, très peu de temps après que les voix des médias aient signalé les premiers tirs de missiles à 16h45.

Au milieu de cette escalade militaire, deux autres vols d'Air France ont été déroutés pour des raisons de sécurité. Le vol AF218 entre Paris et Bombay a reversé son trajet, tandis que le vol AF257 en provenance de Singapour a dû faire escale à Delhi pour ravitaillement, évitant ainsi la zone de conflit.

Des critiques s'élèvent concernant la gestion de la situation par Air France. Les pilotes dénoncent un manque de réactivité face aux informations alarmantes sur une attaque imminente. David Buchard, un pilote et membre du syndicat Alter, souligne qu'à l'heure où le vol a pénétré le corridor irakien, les médias américains signalaient déjà l'imminence d'une attaque depuis plus d'une heure. Alors que plusieurs compagnies aériennes, dont Lufthansa, avaient pris la précaution de faire faire demi-tour à leurs avions, la question se pose de savoir pourquoi Air France n'a pas agi plus rapidement.

En réponse à ces événements, une enquête interne a été ouverte pour examiner les circonstances entourant ce vol dangereux. Les trois syndicalistes représentant les pilotes ont publié un rapport de sécurité établissant une chronologie des événements, soulevant des inquiétudes sur la vie des passagers et de l'équipage. Le porte-parole d'Air France a affirmé que la sécurité de ses clients était leur priorité absolue et qu'ils prenaient cette situation très au sérieux.

Enfin, alors que la tension monte dans la région, il reste à voir comment ces événements influenceront les opérations des compagnies aériennes et les relations diplomatiques entre ces pays. Ne manquez pas les dernières mises à jour sur cette crise et les évolutions futures qui pourraient redéfinir le paysage aérien au Moyen-Orient!