Une découverte incroyable sur une plage de Californie : le poisson-ruban échoué !
2024-11-22
Auteur: Michel
Le 6 novembre dernier, un événement rare a eu lieu sur la côte californienne : un régalec, connu sous le nom de poisson-ruban, a été retrouvé échoué à Grandview Beach, près de San Diego. Ce phénomène, bien que fascinant, est devenu plus commun ces derniers mois, avec deux autres spécimens découverts à La Jolla et Huntington Beach, comme le rapportent plusieurs médias dont le Los Angeles Times.
Les échouages de ce poisson spectaculaire demeurent une véritable attraction pour les passionnés de biologie marine, car le régalec peut atteindre des longueurs impressionnantes de plus de 7,5 mètres. Selon une professeure de biologie à Cal State Fullerton, « Ce qui est particulier chez eux, c’est que lorsqu’ils sont récemment morts ou en train de mourir, leur peau brille comme un miroir. » Cette particularité est accentuée par des nageoires d'un rouge éclatant qui ajoutent à leur allure déjà énigmatique.
Un spécimen inoffensif mais délicat
Ce poisson s'épanouit dans les profondeurs de l'océan, typiquement entre 100 et 1 000 mètres, et il est rare de l'observer vivant dans son habitat naturel. En conséquence, très peu d'informations sont disponibles concernant son comportement, sa reproduction ou son mode de vie. L'analyse scientifique est souvent réalisée uniquement sur des spécimens échoués, comme celui récemment transporté au Southwest Fisheries Science Center pour étude.
Bien qu'il puisse sembler redoutable, le régalec est inoffensif, se nourrissant principalement de krill. Toutefois, sa structure osseuse est extrêmement fragile, rendant ses restes vulnérables aux dommages dès le contact avec des humains.
Mystères des échouages : quels facteurs en jeu ?
Aucune explication définitive n'a été fournie concernant ces échouages multiples. Les experts notent que cela pourrait être lié à des phénomènes environnementaux plus larges, tels que les cycles climatiques El Niño et La Niña, mais ce n'est pas systématique. D'après un responsable de la Scripps Institution of Oceanography de l'université de San Diego, « Parfois, ces événements peuvent être provoqués par des changements dans les courants marins, qui pourraient piéger ces poissons incapables de retourner à leur profondeur naturelle. »
Une réputation qui intrigue
Le régalec est parfois surnommé le « poisson de l'apocalypse », une étiquette qui suscite l'imagination et alimente les légendes. Avec ses dimensions impressionnantes et son aspect mystérieux, chaque découverte d’un spécimen échoué amène avec elle un flot de questions et de curiosité. La communauté scientifique espère qu'une meilleure compréhension de ces échouages pourra nous éclairer sur les mystères de cet inhabituel habitant des profondeurs.