Gustavo Petro tire la sonnette d'alarme

Le président colombien, Gustavo Petro, a lancé un appel retentissant à son homologue salvadorien, demandant le rapatriement immédiat des Colombiens expulsés des États-Unis et détenus au Salvador. Cette requête fait suite à une décision de la Cour suprême des États-Unis, qui a suspendu l'expulsion d'un groupe de migrants.

Un contexte de tensions migratoires

Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a intensifié sa lutte contre l'immigration clandestine, à tel point que cela est devenu sa priorité absolue. En réactivant une loi datant de 1798, Trump a récemment envoyé plus de 250 personnes vers le Salvador, les accusant d'appartenir à Tren de Aragua, un gang criminel vénézuélien également actif en Colombie.

Des expulsions controversées

Petro n'a pas hésité à critiquer cette situation. Il a déclaré : « Non Monsieur Bukele, c'est très mal. Nous n'acceptons pas, et la justice américaine n'accepte pas, la criminalisation des Vénézuéliens pour les crimes d'un gang comme Tren de Aragua. » Il a ensuite exigé : « Rendez-nous les Colombiens qui sont dans vos prisons. Laissez libre le peuple vénézuélien. »

Des voix s'élèvent contre les abus

La vague d'expulsions forcées des États-Unis a suscité une vive indignation parmi les groupes de défense des droits humains et les avocats représentant ces migrants. Ils affirment que beaucoup des personnes expulsées ne sont pas liées à des organisations criminelles. En réponse, le gouvernement américain a déposé un recours auprès de la Cour suprême pour tenter de renverser cette décision, tout en envisaging d'autres bases juridiques pour continuer ses expulsions.

Quelles conséquences pour les relations entre les pays ?

Cette situation délicate pourrait avoir des répercussions sur les relations diplomatiques entre la Colombie et le Salvador. Alors que la tension monte, il reste à voir comment les deux nations vont naviguer dans ce labyrinthe de politiques migratoires complexes.