Un dernier hommage touchant

Emmanuel Macron a exprimé sa profonde tristesse ce lundi 14 avril à l’annonce de la disparition de Mario Vargas Llosa, le célèbre auteur hispano-péruvien et lauréat du prix Nobel de littérature, décédé à l'âge de 89 ans. Dans un poignant message partagé sur X, le président français a déclaré : « Mario Vargas Llosa faisait partie de la France, non seulement par son parcours à l’Académie, mais aussi par son amour pour notre littérature et notre patrimoine universel. Avec son œuvre, il a bravé le fanatisme, apportant une voix ironique face aux dogmes, et incarnant un idéal intrépide face aux tempêtes du siècle. Rendre hommage à un véritable génie des lettres qui avait trouvé ici une seconde patrie. »

Des échos à l’international

D’autres personnalités politiques ont également réagi sur les réseaux sociaux. La présidente du Pérou, Dina Boluarte, a souligné : « Son génie intellectuel et son œuvre immense laisseront un héritage indélébile pour les générations futures. » Le président guatémaltèque, Bernardo Arévalo, a qualifié Vargas Llosa de « grand chroniqueur de l’Amérique hispanique et de son histoire complexe ». Des hommages qui montrent l’impact considérable de l’écrivain sur la culture latino-américaine et au-delà.

La fin d’une ère littéraire

Né dans une famille de la classe moyenne péruvienne, Mario Vargas Llosa était un protagoniste indiscutable du « boom » littéraire latino-américain des années 1960 et 1970. Aux côtés de géants comme Gabriel Garcia Marquez et Julio Cortazar, il a façonné la littérature moderne. Son décès, annoncé par son fils Alvaro, a été ressenti comme une perte immense. « C’est avec une grande tristesse que nous annonçons que notre père, Mario Vargas Llosa, est décédé aujourd’hui à Lima, entouré de sa famille et en paix. » — un message touchant partagé également par son frère et sa sœur.

Une santé fragile et une retraite anticipée

Bien que les causes de son décès n’aient pas été précisées, il est évident que la santé de l’écrivain était fragile depuis son retour à Lima en 2024, après son départ de Madrid. Ces derniers mois, il s'était retiré de la vie publique, laissant ses admirateurs dans l’angoisse. En hommage à cette figure emblématique, le gouvernement péruvien a décrété un jour de « deuil national le 14 avril » et a ordonné la mise en berne des drapeaux sur tous les bâtiments publics.