Une maladie des bronches mortelle : Un Français décède toutes les 30 minutes !
2024-11-23
Auteur: Sophie
Chaque année, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) frappe de façon redoutable, tuant un Français toutes les 30 minutes. Deux patients sur trois n'ont jamais été diagnostiqués, ce qui amplifie la gravité de la situation. Bien que le tabac soit un facteur majeur, d'autres sources comme les pollutions intérieures et les particules fines dans l'air ne doivent pas être négligées.
Les symptômes de la BPCO se manifestent souvent de manière insidieuse. La toux persistante, les crachats et l'essoufflement sont les plus courants, et malheureusement, ces symptômes banals conduisent souvent à un diagnostic tardif. En effet, nombre de patients ne consultent pas leur médecin face à des signes qu'ils jugent inoffensifs. Ce retard peut coûter cher, car il est crucial d'être suivi dès l'apparition des premiers symptômes.
Selon les experts, la dégradation de la fonction respiratoire est particulièrement éprouvante, pouvant entraîner des hospitalisations fréquentes. En outre, les patients ayant connu des exacerbations sont plus susceptibles d'en subir d'autres, soulignant l'importance d'une gestion proactive. Apprendre à reconnaître les signes avant-coureurs, comme l'augmentation de l'essoufflement ou un simple nez qui coule, pourrait permettre de réagir rapidement et éviter des complications graves.
Un autre aspect souvent ignoré est la relation entre la BPCO et les maladies cardiovasculaires. En France, 66 % des patients atteints de BPCO souffrent également de problèmes cardiaques. Tragiquement, la moitié des patients décèdent en moins de 4 ans après leur première exacerbation sévère, souvent à cause de complications respiratoires ou cardiovasculaires. Le Pr Kessler souligne que la BPCO engendre une inflammation chronique et une pression accrue dans les poumons, ce qui impacte directement le cœur, contribuant au développement de l'athérosclérose et d'autres maladies cardiaques.
Avec une prévention adéquate, notamment à travers une activité physique adaptée et des bilans de santé réguliers, il est possible de réduire ces risques. Les médecins doivent être attentifs aux premiers signes de la BPCO et offrir un suivi rigoureux pour améliorer la qualité de vie et, potentiellement, la longévité des patients.