Introduction

Le 7 novembre, Viktor Orban a choisi le Puskas Arena à Budapest pour accueillir un sommet réunissant quarante-deux chefs d’État et de gouvernement européens. Cet événement a lieu dans un contexte tendu, marqué par la large victoire de Donald Trump aux élections américaines et par la chute de la coalition d'Olaf Scholz en Allemagne, laissant de nombreux dirigeants inquiets pour l'avenir de l'Europe.

Tensions croissantes

En effet, après cette victoire électorale qui pourrait redéfinir la politique internationale, les tensions sont palpables. Un haut fonctionnaire européen a même déclaré que « aucun pays tiers ne divise plus les Européens que les États-Unis ». Olaf Scholz, en proie à une crise politique interne, n'a pu assister au sommet, arrivant à Budapest uniquement pour le Conseil européen le soir même.

Réactions et préoccupations

Des craintes étaient également nourries par les provocations possibles de Viktor Orban, partisan inconditionnel de Donald Trump. Toutefois, le Premier ministre hongrois a décidé d'adopter un ton plus sobre que prévu, tout en profitant de la présence d’Edi Rama, le Premier ministre albanais, qui s’amusait de la situation politique européenne actuelle.

L'avenir des relations Europe-États-Unis

Orban, évitant de mentionner Trump directement, a néanmoins évoqué l'importance des relations de sécurité entre l'Europe et les États-Unis, en affirmant qu'il était crucial de renforcer l'autonomie stratégique du continent. Dans cette optique, il a souligné la nécessité d'une coopération européenne plus solide face aux défis internationaux.