Monde

Urgent : Israël intensifie ses frappes sur le Hezbollah en plein cœur de Beyrouth

2024-09-27

Les sirènes résonnent à Beyrouth. Une série d'explosions a eu lieu vendredi 27 septembre dans la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du Hezbollah. L'armée israélienne a confirmé avoir frappé le "quartier général" du mouvement armé, provoquant une alerte dans la ville. Des colonnes de fumée se sont dégagées, comme en témoignent les images diffusées à la télévision locale.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lancé de vives menaces contre l'Iran lors de son discours à l'ONU, affirmant : "Si vous nous frappez, nous vous frapperons". Il a promis de poursuivre les bombardements au Liban jusqu'à ce que "tous les objectifs soient atteints", tout en pressant le Hamas de quitter la bande de Gaza.

La situation au Liban est alarmante. Selon les Nations Unies, le pays traverse sa période la plus meurtrière depuis des générations. Le coordinateur humanitaire de l'ONU, Imran Riza, a déclaré que le système de santé libanais est complètement débordé et a exprimé ses craintes que la situation ne s'aggrave encore.

Des rapports indiquent que les frappes israéliennes, qui continuent avec une intensité croissante, ont déjà causé de lourdes pertes. L'armée israélienne a revendiqué de nombreuses frappes en réponse à des tirs de roquettes attribués au Hezbollah. De plus, cinq militaires syriens auraient été tués dans une attaque peu après la frontière avec le Liban.

Cette escalade survient alors que le Hezbollah, qui a été l'objet d'intenses attaques israéliennes, continue de revendiquer des tirs en retour, plongeant la région dans un cycle de violence inquiétant. La tension monte également avec les Houthistes du Yémen, qui ont récemment annoncé avoir lancé des attaques de missiles contre Israël, étendant le conflit à d'autres fronts.

Les conséquences humanitaires de ce conflit sont dévastatrices, avec un nombre croissant de réfugiés et des témoignages tragiques d'enfants touchés par la violence. Dans un contexte déjà difficile, de nombreux Libanais craignent que cette crise n'augmente les souffrances du peuple et que des conflits plus larges ne s'installent dans la région.