Dans une déclaration poignante à l'Assemblée générale des Nations Unies, Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a exhorté le monde à mettre un terme à l'envoi d'armes à Israël. "Arrêtez le génocide. Arrêtez d'envoyer des armes à Israël", a-t-il clamé, soulignant la responsabilité globale concernant les souffrances infligées au peuple palestinien, tant à Gaza qu'en Cisjordanie.

Abbas a ajouté que le non-respect par Israël des résolutions des Nations unies le disqualifie de faire partie de cette institution internationale. À l'heure où les violences persistent dans la région, ces propos suscitent des réactions internationales significatives. La guerre au Proche-Orient, notamment les frappes israéliennes intensifiées, a causé des pertes humaines dramatiques et exacerbé la crise humanitaire déjà critique à Gaza.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a répondu en déclarant que l'armée poursuivra ses opérations contre le Hezbollah "avec toute la force nécessaire", rejetant ainsi les appels à un cessez-le-feu. Cette situation a entraîné des frappes meurtrières à Beyrouth, où une attaque israélienne a fait deux morts et 15 blessés. Selon des sources libanaises, une ressortissante française de 87 ans a été tuée à la suite d'une explosion liée à ces tensions.

En outre, 20 personnes, pour la plupart syriennes, ont perdu la vie dans une frappe israélienne près de la frontière syrienne. Israël a justifié ses actions comme des frappes ciblées contre des infrastructures du Hezbollah, accusant l'organisation de menace contre des civils israéliens.

Face à cette escalade, l'espoir d'un cessez-le-feu rapide s'amenuise. Netanyahu a déclaré qu'il n'y aurait pas de trêve tant que le Hezbollah ne serait pas neutralisé. La communauté internationale, quant à elle, attend des mesures concrètes pour mettre fin à ce cycle de violence, alors que le nombre de victimes ne cesse d'augmenter, avec 558 morts rapportés en une seule journée récemment.

Cette situation préoccupante a attiré l'attention sur les implications géopolitiques plus larges, y compris les rôles potentiels de l'Iran et d'autres acteurs de la région. Les appels à la paix et à l'humanitaire sont plus pressants que jamais, alors que les souffrances continuent de croître au Proche-Orient.