Urgent, tensions au Proche-Orient : l'ONU exige un "cessez-le-feu permanent" au Liban, en Israël et à Gaza pour "mettre fin aux souffrances des populations"
2024-11-26
Auteur: Pierre
Alors qu'un accord de cessez-le-feu au Liban est attendu, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé que son pays répondrait "avec force" à toute violation de cet accord prévu par les États-Unis.
Les États-Unis, l'Union européenne et l'ONU intensifient leurs efforts pour établir une trêve entre Israël et le Hezbollah, un groupe islamiste libanais soutenu par l'Iran. Ce conflit a débuté fin septembre, après plusieurs mois d'escarmouches en réponse à l'offensive israélienne à Gaza.
Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a rapporté lundi que plus de 44 249 personnes ont perdu la vie dans ce territoire depuis le début des hostilités avec Israël, tandis que le nombre de blessés a atteint 104 746 depuis le 7 octobre 2023.
L'ONU a réaffirmé mardi son appel à un "cessez-le-feu permanent" dans la région. Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'homme, a déclaré à Genève : "La seule manière de soulager les souffrances humaines de part et d'autre est d'instaurer un cessez-le-feu immédiat sur tous les fronts au Liban, en Israël et à Gaza. "
Dans un développement juridique majeur, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre Benyamin Netanyahu et des responsables du Hamas, accusés de crimes de guerre. Cela soulève des questions complexes sur la justice internationale et les obligations des États vis-à-vis de ces mandats, en particulier pour les pays comme la France, qui ont reconnu la CPI.
Sur le terrain, le conflit a causé la mort d'au moins 14 personnes en 24 heures, selon les informations du ministère de la Santé de Gaza. Des frappes aériennes israéliennes ont également causé des pertes civiles au Liban, où la mort d'au moins 31 personnes a été rapportée, principalement dans des zones contrôlées par le Hezbollah.
Les conditions humanitaires se détériorent dramatiquement. Louise Wateridge, porte-parole de l'UNRWA, a révélé qu'environ 65 000 personnes se retrouvent dans des zones assiégées au nord de Gaza, manquant de nourriture et d'eau potable. La situation est désastreuse, avec des habitants fouillant dans les décombres à la recherche de nourriture.
En plus des efforts diplomatiques, des rencontres au sommet sont attendues entre le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden, où un travail conjoint pour un cessez-le-feu pourrait être discuté dans un délai de 36 heures.
Les tensions militaires persistent, alors que des frappes israéliennes continuent d'affecter des infrastructures au Liban et en Syrie. Les États-Unis restent optimistes sur la possibilité d'un cessez-le-feu et appellent à la prudence en attendant des annonces officielles. La poursuite du conflit attise les inquiétudes concernant la stabilité de la région et la vie des civils pris au piège de cette escalade.