Urgent : Universités en péril ! Des milliers d'étudiants se mobilisent pour sauver l'enseignement supérieur
2024-12-03
Auteur: Michel
La situation des universités françaises est alarmante. Partout en France, des milliers d'étudiants affichent des slogans en lettres rouges et noires sur les murs de leurs établissements, proclamant : « Universités en danger ». Cette mobilisation collective, initiée par l'association France Universités, a eu lieu le mardi 3 décembre, revendiquant le droit à une éducation de qualité et dénonçant un avenir incertain. Les universités se battent fermement contre les coupes budgétaires qui pourraient dégrader leurs formations.
Le projet de loi de finances pour 2025 ne réserve qu'une augmentation marginale de 89 millions d'euros pour l'enseignement supérieur et la recherche, en dépit d'une inflation galopante. Selon l’association, ce chiffre cachait en réalité une diminution réelle des budgets en euros constants. Le temps est donc venu d'une prise de conscience collective face à cette précarité croissante. Déjà, le 21 novembre, plusieurs présidents d'universités avaient fait le déplacement au ministère de l'Enseignement supérieur pour exprimer leurs préoccupations directement auprès du ministre, Patrick Hetzel.
Dans un courrier destiné au Premier ministre, daté du 29 novembre, France Universités demande un « arbitrage personnel » de la part de Michel Barnier afin de permettre à l'université française de répondre aux ambitions du pays. L’association souligne sa colère, affirmant que les inquiétudes n'ont pas été dissipées par la rencontre avec le ministre, et alerte sur une « situation inédite » où 80 % des universités pourraient se retrouver en déficit dès la fin 2024.
La situation pourrait se détériorer davantage en 2025, rendant l'urgence d'une action immédiate vitale. Le projet de loi a acté l'augmentation de la contribution des employeurs publics au régime des retraites, ajoutant une pression financière supplémentaire sur des établissements déjà en souffrance. Ce prélèvement de 180 millions d'euros ne sera pas compensé, aggravant la situation des universités, déjà confrontées à des dépenses liées à l'augmentation des salaires des fonctionnaires et des coûts énergétiques, dont elles ne disposent pas des fonds nécessaires pour y faire face.
En raison de ces nouvelles charges, le ministère de l'Enseignement supérieur renvoie les universités vers leurs réserves financières, qui, à l'échelle nationale, s'élèvent à 2,5 milliards d'euros. Toutefois, la réalité est que cet argent est destiné à des projets spécifiques et ne peut pas être utilisé pour les dépenses courantes telles que les salaires, les factures d'électricité, et les retraites.
Les étudiants et les enseignants appellent donc à une mobilisation encore plus large : « À quand la réponse du gouvernement ? », s'interrogent-ils. L'avenir de l'éducation supérieure est en jeu, et il est crucial que tous les acteurs se réunissent pour garantir un cadre d'apprentissage digne et efficace.