
Vencorex : L'avenir incertain de l'usine chimique fixé le 10 avril !
2025-04-03
Auteur: Louis
Le sort de l'usine chimique Vencorex, en péril, sera déterminé le 10 avril ! Le tribunal de commerce de Lyon doit choisir entre une reprise partielle par le groupe chinois Wanhua, menaçant 380 emplois, ou la création d'une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) par des salariés motivés.
Lors d'une réunion récente, le tribunal a évalué les options de l'entreprise basée à Pont-de-Claix, près de Grenoble, qui a reçu un report supplémentaire de six mois. Les deux scénarios en cours d'examen s'avèrent critiques pour l'avenir de l'usine et le bien-être de ses employés.
La reprise partielle par Wanhua prévoit le maintien de 50 à 70 postes sur les 450 initiaux, une perspective inquiétante pour les employés et la communauté. En revanche, le projet SCIC, lancé par les salariés Denis Carré et Séverine Dejoux, propose de reprendre la totalité des actifs, souhaitant employer 273 des 301 employés restants. Ils offrent un prix symbolique de 2 euros pour récupérer l’usine, avec un objectif clair de bâtir une plateforme d'innovation chimique.
Olivier Six, partenaire du projet et président d'une entreprise d'ingénierie voisine, souligne que leur ambition pourrait attirer de nombreuses entreprises sur le site, rendant l'endroit un véritable carrefour d'innovation. Mais avant de transformer ces ambitions en réalité, ils nécessitent environ 20 millions d'euros pour relancer les opérations, avec un total de 120 millions d'euros requis d'ici 2029.
Des collectivités locales ont promis près de 300.000 euros de soutien, et la région Auvergne-Rhône-Alpes envisage également un investissement significatif pour faciliter ce projet crucial. Cependant, les élus craignent un scénario catastrophe qui mettrait en péril non seulement les emplois directs, mais également des milliers d'autres dans la région, compte tenu de l’interconnexion des activités industrielles.
Une liquidation entraînerait également une perte incommensurable pour les secteurs dynamique tels que le nucléaire et l’aérospatiale, qui dépendent des produits de Vencorex. Des personnalités politiques, dont l'ancien président François Hollande, ont appelé à une intervention urgente de l'État pour empêcher ce désastre industriel, social et environnemental.
Les déclarations de Wanhua qualifiant leur offre de "solide et basée sur un investissement significatif" créent des tensions, soulevant des questions sur l’avenir de l’industrie chimique en Isère. Vencorex, actuellement sous le régime de redressement judiciaire depuis septembre, fait face à une période cruciale qui pourrait redéfinir l’économie locale. Ne manquez pas notre prochaine mise à jour sur cette affaire explosive !