Dans une tournure d'événements réjouissante pour la France, la Commission européenne a décidé de revoir sa stratégie concernant les droits de douane américains sur le bourbon. Alors qu'elle avait initialement prévu de réagir en deux phases au nouveau tarif de 25 % sur l'acier et l'aluminium imposé par les États-Unis, Bruxelles a finalement opté pour une présentation totale de son plan de représailles dès la mi-avril.

Cette décision fait suite à des mises en garde de Donald Trump, qui a annoncé qu'une nouvelle série de droits de douane serait introduite le 2 avril, portant sur les voitures et divers autres produits, avec un taux général de 25 %. La volonté de l'Union européenne de bien comprendre l'ensemble de l'offensive américaine avant de réagir montre une volonté de vérité stratégique et collective.

Des États membres influents, y compris la France, l'Italie, l'Espagne et l'Irlande, ont fortement plaidé pour cette réévaluation, mettant en avant les impacts économiques potentiellement dévastateurs d'une guerre commerciale. La France, récemment devenue un fervent défenseur de la protection des intérêts européens, a souligné l'importance d'une riposte réfléchie.

Le premier lot de mesures de rétorsion incluait une augmentation des droits de douane sur le bourbon, un produit emblématique qui a provoqué une forte réaction de la part de Trump, qui a menacé d'imposer des surtaxes de 200 % sur l'ensemble des alcools européens. Cette escalade pourrait entraîner une guerre commerciale désastreuse, affectant non seulement les exportations françaises mais aussi l'économie américaine.

Reste à voir comment l'Europe s'organisera face aux nouvelles tactiques américaines, et si elle parviendra à établir un équilibre pour protéger ses industries sans aggraver le conflit en cours. La situation reste sous haute surveillance, et les économistes mettent en garde contre les conséquences d'un affrontement prolongé.