Dans la matinée du dimanche 17 novembre, un tragique incident a eu lieu à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. La police a été appelée pour une situation alarmante impliquant un homme « très alcoolisé » qui se serait introduit sur la propriété d’un particulier, tambourinant à la porte d’un domicile. À l'arrivée des policiers, cet homme, âgé de 30 ans, a menacé les agents en pointant une arme de poing tout en poussant des cris selon les témoignages.

Cependant, l'enquête préliminaire a révélé que l'arme en question était factice. Malgré cela, le policier a déclenché son arme à trois reprises, touchant mortellement l'individu, qui est décédé sur les lieux malgré l'arrivée rapide des secours.

L'homme était connu des services de police pour avoir tenu des propos faisant l'apologie du terrorisme en 2019, bien qu'il ne figurait pas sur les listes de surveillance S. Étonnamment, il était fortement alcoolisé au moment des faits, ce qui a suscité des interrogations sur son état mental et la façon dont il a pu se retrouver dans cette situation explosive.

L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie pour examiner les circonstances de cette interpellation fatale, une procédure standard après chaque tir policier. Selon des sources proches du dossier, une caméra piéton avait filmé l'incident, ce qui devrait permettre d'analyser les événements en détail. Il est également à noter que le policier ayant effectué le tir a été reconnu négatif aux tests de drogue et d'alcool.

L'année dernière, les statistiques de l'IGPN ont révélé que 38 personnes étaient mortes à la suite d'actions de la police, dont 22 par des tirs, soulevant des questions persistantes sur l'usage de la force par les agents de la loi. Cet incident tragique rappelle les enjeux complexes liés à la sécurité publique et à l'intervention policière, dans un contexte où la confiance du public envers les forces de l'ordre est souvent mise à l'épreuve.