Nation

Violences Scolaires : Quand les Établissements Publics Sont Également Concernés !

2025-04-13

Auteur: Michel

Cela fait trois semaines que Gilles Parent, 63 ans, n'arrive pas à chasser de son esprit le poids de ses souvenirs d'enfance. Lors d’une audition capitale le 19 mars, huit victimes de violences scolaires se sont exprimées devant la commission d’enquête parlementaire sur ce fléau qui gangrène notre système éducatif. Parmi eux, Gilles, un rescapé du collége Saint François-Xavier à Ustaritz, un établissement catholique dans les Pyrénées-Atlantiques.

Mais ce jour-là, il ne s'arrête pas là. Il évoque aussi une école publique d'Anglet, où il aurait subi des violences. Malgré son témoignage poignant, personne ne semble prêt à écouter. "Je suis surpris, personne ne prend en compte ces agressions dans les écoles publiques, tout le monde se concentre sur les établissements privés," déplore-t-il.

Le 11 avril, Gilles a décidé de passer à l'acte en portant plainte auprès du parquet de Bayonne, faisant ainsi entendre la voix de onze autres victimes qui accusent l'établissement catholique de Saint François-Xavier d'avoir été le théâtre de violences physiques et sexuelles entre 1960 et 2005.

Un Combat pour la Vérité

Dans son intervention, Gilles insiste : les violences ne se limitent pas à une seule catégorie d’établissements. Ce silence, qu'il développe lors des audiences, souligne un problème bien plus vaste, touchant nos écoles publiques. Pourquoi cette omerta autour des abus dans ces lieux censés être un refuge pour nos enfants ? Sa détermination n'est pas simplement personnelle ; c'est un cri du cœur pour toutes les victimes.

Alors que la société commence enfin à affronter la question des violences scolaires, ces voix longtemps ignorées doivent impérativement être entendues. La lutte de Gilles et des autres témoins est un appel à la responsabilité pour garantir un environnement sûr pour tous les élèves.

Un Appel à la Mobilisation

Cet événement devrait inciter de nombreuses personnes à se mobiliser pour dénoncer les abus subis dans les écoles, qu'elles soient publiques ou privées. La souffrance des victimes ne doit plus rester dans l’ombre, et il est crucial aujourd'hui de garantir que chaque enfant puisse grandir éloigné de la peur et de la violence. Il est temps que la justice et la vérité émergent des ténèbres et que toutes les victimes puissent enfin voir leurs histoires reconnues.