« Vous ne pouvez pas dire ça sur un plateau de télévision » : une vive altercation entre deux chroniqueurs de TPMP
2024-11-26
Auteur: Léa
Ce week-end, Delphine Daviet-Ropital, la mère de la petite Lola, était au cœur d'un échange dramatique sur le plateau de "C l'hebdo". Ce tragique évènement remonte au 14 octobre 2022, date à laquelle sa fille a été retrouvée morte dans une malle, devant son immeuble parisien du 19e arrondissement. La suspecte, Dahbia B., une Algérienne de 26 ans sous le coup d'une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), sera jugée l'année prochaine aux Assises pour des accusations graves de "meurtre sur un enfant de moins de quinze ans" et "viol avec torture et acte de barbarie".
Durant le même programme, Christophe Hondelatte a pris la parole, soulignant la nécessité de l'aide médicale d'État même pour ceux qui sont sans-papiers. "Ces gens-là ont aussi besoin d'être soignés, y compris sur le plan psychiatrique," a-t-il déclaré. Cette affirmation a suscité un échange houleux avec Thomas Guénolet, une nouvelle recrue de "TPMP", qui a mis en lumière le nombre alarmant de 3 millions de malades mentaux graves en France, dont 40% ne reçoivent pas de soins.
Cependant, ces remarques ont provoqué la colère de Gilles Verdez, qui a répliqué : "C'est dégueulasse de dire ça, Thomas, je ne peux pas vous laisser continuer !" Bien que les deux chroniqueurs partagent souvent des visions politiques similaires, leur divergence ce jour-là a marqué les esprits.
"Ce que vous dites, c'est que cette dame-là ne sera jamais jugée. Cela n'a pas d'importance, elle ne savait pas ce qu'elle faisait ?" a poursuivi Verdez, invoquant la brutalité du meurtre. Au fur et à mesure que la tension montait, Thomas Guénolet a tenté d'apaiser les esprits : "Soit on est dans le concours des émotions, soit on essaie de débattre sérieusement." Mais Gilles Verdez, se tournant vers la mère éplorée, a rétorqué : "Vous allez lui dire que vous n'êtes pas dans l'émotion ?". La discussion a été interrompue par Cyril Hanouna, qui a tranché : "Il n'y a qu'une seule chose qu'il faut retenir : c'était une OQTF, donc stop, il n'y a pas de soin, il n'y a rien. Si elle n'avait pas été là, Lola serait vivante."
Ce débat a également résonné dans de précédentes émissions sur "Touche pas à mon poste", où les craintes de Cyril Hanouna sur une éventuelle absence de condamnation en raison des troubles psychiques de la suspecte avaient été exprimées de manière virulente. Il avait alors affirmé : "Pour moi, si on a toutes les preuves, c'est perpétuité directe." Ces déclarations controversées ont attiré l'attention au plus haut niveau de l'État. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a fustigé cette prise de position, affirmant : "C'est ça la conception de l'État de droit que l'on a dans ce pays ?" Cette réaction a conduit l'Arcom, le régulateur des médias, à mettre en demeure C8 pour avoir permis à Hanouna d'exprimer son opinion sans opposition adéquate.