L'UNESCO place sous protection renforcée 34 sites culturels au Liban ! En raison des bombardements israéliens, l'UNESCO a déclaré que ces sites sont particulièrement menacés. L'organisation a donc décidé de fournir une assistance financière d'urgence afin de préserver le patrimoine culturel libanais, comprenant les sites archéologiques de Baalbek et de Tyr, qui sont listés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ces sites bénéficieront désormais du plus haut niveau de protection contre les attaques militaires.

L'armée israélienne a rapporté que le Hezbollah a tiré environ 100 projectiles du Liban vers le nord d'Israël, suite à des frappes israéliennes qui ont causé la mort de dix personnes à Beyrouth, dont le porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif. Ses actions ont entraîné plusieurs blessures, notamment chez une femme de 65 ans.

Selon le ministère de la santé libanais, ces frappes ont fait des ravages dans le cœur de Beyrouth, tuant des membres du personnel de communication du Hezbollah. Les pertes incluent quatre autres membres aux côtés d'Afif, identifié comme le "chef de la propagande" du mouvement.

Le Hezbollah a confirmé la mort de Mohammad Afif et de quatre de ses camarades : Musa Haidar, Mahmoud Al-Sharqawi, Hilal Termos et Hussein Ramadan. Le conflit, qui a éclaté le 7 octobre 2023, a causé des pertes massives des deux côtés, avec des estimations qui varient considérablement.

En effet, selon des sources, le Hezbollah a déploré la perte de 521 membres, tandis que l'armée israélienne évalue le nombre de pertes côté Hezbollah à environ 3 000 depuis le début de ce conflit dévastateur.

L'armée israélienne a également confirmé des frappes supplémentaires sur Beyrouth qui ont eu lieu après la mort d'Afif. Une explosion dans le quartier commercial de Mar Elias a causé plusieurs morts et blessés supplémentaires, renforçant l'atmosphère de chaos et d'insécurité dans la ville.

Alors que l'escalade des tensions se poursuit, les civils au Liban et en Israël sont pris au piège d'une violence sans précédent, laissant craindre une aggravation de la crise régionale. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a attiré l'attention sur le nombre alarmant de pertes humaines, tout en exprimant son désespoir face à l'incapacité de la communauté internationale à mettre fin à ce cycle de violence.