Une tension palpable dans l'air

L'Algérie ne se contente plus de conflits avec la France ; elle semble en guerre contre le monde entier ! Emmanuel Dupuy, politologue et président de l’Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE), souligne que le régime algérien a, ces dernières années, développé un talent acéré pour se brouiller avec tous.

Face à une contestation aussi bien intérieure qu'extérieure, la hiérarchie algérienne tente de nourrir un nationalisme exacerbé pour compenser son isolement croissant. Pourtant, derrière l'attitude placide du président Abdelmadjid Tebboune, le climat au sein du pouvoir est aussi tendu qu'un arc, sous une surveillance militaire accrue.

Une atmosphère guerrière au sommet de l'État

Les signes d'un changement climatique ne mentent pas ; les leaders algériens affichent une détermination belliqueuse. Contre qui ? La France, le Maroc, ou encore le Mali ? Récemment, le Conseil des ministres a approuvé un texte crucial, détaillant les "modalités d'organisation, de préparation et de mise en œuvre de la mobilisation générale".

Les budgets militaires se gonflent de jour en jour, indiquant une préparation minutieuse à une éventuelle escalade. Dans cette atmosphère déjà électrisante, chaque mouvement est surveillé et chaque décision scrutée, révélant un régime qui n'a jamais été aussi en alerte.

Un régime sur la défensive

Avec une population de plus en plus méfiante et un environnement régional tendu, l'Algérie choisit le chemin de la militarisation. La question demeure : où va cette démarche ? Entre provocations et tensions, l'avenir du pays semble se dessiner au gré des upheavals extérieurs.

Les enjeux sont plus élevés que jamais, alors que le régime algérien, plus isolé que jamais, se retrouve sur la ligne de front, prêt à défendre farouchement ses intérêts.