Mylène Bertaux, journaliste de 39 ans à Paris, partage sa passion pour sa "fifille" Toutoute, une bouledogue française âgée de 2 ans et demi, qu'elle décrit comme "absolument adorable" et "objectivement parfaite". Toutoute a non seulement apporté une immense joie dans la vie de Mylène, mais lui a également inspiré un livre intitulé *Toutoute - La nouvelle place des chiens dans nos vies*.

En pleine pandémie de Covid-19 en 2020, Mylène se retrouve seule dans son appartement. Après une séparation, elle ressent un profond manque, notamment celui de la petite chienne de son ex. Lors d'une rencontre avec un chien nommé Pep’s, la petite boule de poils la pousse à envisager l'adoption. Mylène choisit de donner une nouvelle chance à un bouledogue français et finalise l’adoption de Toutoute après un voyage à Sin-le-Noble, près de Valenciennes.

Un moment inoubliable survient lorsque pour la première fois, Toutoute est mise sur son cœur : "il se passe quelque chose de chimique, je me sens débordée d'amour". Cette euphorie initiale ne dure cependant qu’une semaine, car rapidement, Mylène fait face aux réalités de la vie de propriétaire de chien. Elle fait l'expérience du "puppy blues", un sentiment de déprime qui touche 10% des adoptants de chiots selon une récente étude de l'université d'Helsinki.

Les premiers mois sont marqués par l'adolescence de Toutoute et par des tensions dans sa relation. Mylène se rend vite compte que posséder un chien exige beaucoup de temps et d'engagement. Les promenades quotidiennes lui permettent néanmoins de renouer avec une forme de sociabilité, rompant ainsi l'isolement qu'elle avait ressenti durant la pandémie.

Inspirée par son expérience avec Toutoute, elle décide de s'engager dans un projet de voyage autour du monde pour explorer les lieux les plus "dog friendly". Cette aventure lui permet de redécouvrir des parties de sa vie qu'elle avait oubliées et d'écrire sur l'importance des animaux dans nos vies.

Bien que Toutoute ait apporté des changements positifs, Mylène demeure consciente des inévitabilités de la vie, notamment la santé de sa chienne. Elle décrit son bonheur de passer des soirées tranquilles avec Toutoute, tout en réfléchissant à ses désirs de maternité, affirmant que bien que sa chienne n'ait pas remplacé ce désir, elle a cependant apaisé un manque. Mylène a même fait tatouer le nom de Toutoute sur son avant-bras, symbolisant le lien indéfectible qu’elles partagent.

Avec les chiens occupant une place de plus en plus centrale dans nos vies, Mylène montre comment les animaux peuvent non seulement nous apporter de la joie mais aussi aider à lutter contre la solitude et la dépression.