La célèbre marque de prêt-à-porter Kiabi se retrouve dans une tourmente judiciaire. Son ancienne trésorière, Aurélie B., âgée de 39 ans et résidant à Miami, est désormais accusée d'avoir détourné une somme stupéfiante de 100 millions d'euros.

Mais ce n'est pas la première fois qu'Aurélie B. est scrutée par la justice. En 2023, elle avait déjà été condamnée à deux ans de prison avec sursis pour une escroquerie qui lui avait permis de subtiliser 750.000 euros à son ancien employeur, le groupe INSEEC, une des grandes écoles de commerce en France. Employée pour la mise en place d'un nouveau logiciel de trésorerie, Aurélie avait généré de fausses factures pendant plusieurs mois, détournant l'argent vers son propre compte ou celui d'un complice.

Les détails de cette arnaque sont révélateurs d'une méthode bien rodée. Jean-Marc Allouët, directeur général de Geoficiency, a déclaré à TF1 que la tromperie pouvait s’effectuer par la création de faux tiers ou par la manipulation d'IBAN de fournisseurs réels pour acheminer les fonds sur des comptes bancaires illégitimes.

L'enquête en cours concernant les accusations de Kiabi s'annonce complexe. Selon des sources proches de l’affaire, Aurélie B. aurait non seulement utilisé des stratagèmes élaborés, mais aurait également isolé ses collègues de tout contact bancaire pour éviter d'éveiller les soupçons.

À travers ses réseaux sociaux, la suspecte affichait un style de vie extravagant, se pavanant dans des voitures luxueuses et fréquentant des restaurants chics, laissant penser à peine qu'elle cachait un passé criminel.

La situation actuelle d'Aurélie B. est préoccupante. Elle a été mise en examen pour "escroquerie et blanchiment en bande organisée" et placée en détention, tandis que la police judiciaire continue d'explorer les ramifications de cette affaire titanesque. Pour l’instant, elle demeure présumée innocente en attendant les conclusions des investigations.

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