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Après son immense succès avec "Un p'tit truc en plus", Artus se lance dans la création de centres de vacances inclusifs pour les personnes handicapées

2024-10-08

Auteur: Léa

Artus, le talentueux comédien et réalisateur de 37 ans, a annoncé le 8 octobre son projet audacieux de créer des centres de vacances inclusifs spécifiquement destinés aux personnes en situation de handicap. Cette initiative fait suite au triomphe de son film "Un p'tit truc en plus", qui a battu des records en devenant le neuvième long-métrage le plus vu de l'histoire du cinéma français, attirant 10,7 millions de spectateurs depuis sa sortie en mai.

"Je monte ma fondation. L'objectif est de faire exister les centres de vacances Un p'tit truc en plus", a déclaré Artus en arrivant au Sénat, où il participait à un débat sur la perception du handicap et l'impact de son film. Artus souhaite encourager le mélange entre jeunes valides et jeunes en situation de handicap. "Je pense que plus on sera mélangés, plus cela deviendra banal", a-t-il ajouté, soulignant l'importance de l'inclusivité.

Les recherches pour trouver des lieux appropriés sont déjà en cours. Artus a manifesté son souhait que les centres soient non seulement accessibles mais aussi esthétiquement plaisants. "Je veux qu'il y ait un véritable côté Club Med, un hôtel de luxe. Je veux que l’on cease d’associer le médical à quelque chose de glauque et de tristounet", a-t-il exprimé.

Lors de son intervention au Sénat, Artus n'a pas manqué d'ironie en commentant le manque de reconnaissance au sein du gouvernement pour le handicap. "Le handicap a été banalisé au point qu’on en oublie même de nommer des ministres pour ce secteur. Cela montre que nous avons encore du chemin à faire", a-t-il déclaré, en s'adressant notamment à Charlotte Parmentier-Lecocq, la nouvelle ministre déléguée chargée des personnes en situation de handicap.

"Un p'tit truc en plus" est le premier film d'Artus en tant que réalisateur et a été réalisé avec une sensibilité particulière. Il vise à faire rire en compagnie des personnes handicapées, plutôt qu'à leurs dépens. Le film se distingue également par la présence d'une dizaine de comédiens amateurs en situation de handicap, qui partagent l'affiche avec des professionnels tels que Clovis Cornillac et Artus lui-même, incarnant des petits malfrats cachés dans un centre de vacances pour jeunes ayant des handicaps mentaux.

Ce projet d'Artus est un exemple frappant de l'engagement croissant de l'industrie cinématographique pour l'inclusivité. S'il réussit, ce projet pourrait bien redéfinir les vacances accessibles pour tous et ouvrir la voie à de nouvelles expériences Partagées, tout en célébrant la diversité au sein de la société.