Dans une tournure d'événements inattendue, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a accusé Ronen Bar, le chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet), d'avoir mené une enquête sur le ministre d'extrême droite Itamar Ben Gvir sans son autorisation. Le 24 mars, Nétanyahou a déclaré dans un communiqué que les affirmations selon lesquelles il aurait donné son accord pour une telle enquête sont des 'mensonges' visant à déstabiliser son gouvernement.

Selon la chaîne de télévision 12, le Shin Bet aurait effectué une 'procédure secrète' d'enquête sur l'infiltration d'éléments d'extrême droite dans la police israélienne, ciblant directement le ministre Ben Gvir, qui est en charge du portefeuille de la Sécurité nationale. Les défenseurs de Nétanyahou ont qualifié cette démarche de 'sombre', affirmant qu'elle sape les principes de la démocratie israélienne et vise à renverser le gouvernement actuel.

D'autre part, sur le réseau social X, Itamar Ben Gvir n'a pas hésité à répondre à cette situation en qualifiant Ronen Bar de 'criminel' et de 'menteur', accusant le chef du Shin Bet d'une tentative de conspiration contre les élus dans un pays démocratique. L'échange houleux a véritablement plongé Israël dans une crise politique, où la confiance entre les acteurs clés du gouvernement semble fragilisée.

Cette affaire suscite également des préoccupations sur la montée de l'extrême droite en Israël et la manière dont les institutions de sécurité traitent leurs propres membres. Cette tension interne pourrait avoir des répercussions dramatiques sur l'avenir politique du pays et compliquer encore davantage la situation sécuritaire déjà volatile dans la région. Il sera intéressant de voir comment cette controverse se développe dans les jours à venir et si des mesures seront prises pour gérer les conflits au sein du gouvernement.