Dans un événement marquant pour le monde de la boxe, Sarah Ourahmoune, vice-championne olympique de 2016, a décidé de se retirer de la course à la coprésidence de la Fédération Française de Boxe (FFB) en raison d'attaques sexistes et racistes qu'elle a subies. Cette décision a suscité une réaction forte et immédiate du Conseil National des Villes (CNV), qui a exprimé son soutien indéfectible à la championne.

Le CNV a souligné le parcours impressionnant de Sarah Ourahmoune, une femme qui s'engage non seulement dans le sport, mais aussi dans la lutte contre toutes les formes de violence et pour l'émancipation des jeunes filles et des femmes. Membre du collège des personnalités qualifiées depuis 2015, Sarah Ourahmoune joue un rôle clé dans l'instance consultative qui oriente la politique de la ville.

Le soutien du CNV fait écho à ses valeurs fondatrices, qui prônent le respect des valeurs républicaines et humanistes. Le Conseil a fermement condamné le déferlement de haine dont a été victime Ourahmoune, déclarant : « Notre instance, riche de la diversité de ses membres, ne saurait tolérer de telles discriminations et violences. »

Le CNV appelle également à des mesures pénales contre les auteurs de ces actes ignobles. En outre, cette affaire met en lumière un problème persistant dans le sport, où les athlètes, et en particulier les femmes, font souvent face à des attaques injustifiées sur la base de leur genre ou de leur origine.

Cette situation a renforcé le débat sur la nécessité d'une plus grande protection des athlètes et d'une sensibilisation accrue aux questions de discrimination dans le milieu sportif. Sarah Ourahmoune, à travers son expérience, inspire désormais un mouvement qui vise à prévenir ces comportements et à promouvoir un environnement sportif plus inclusif et respectueux.